
«La
peine de mort». C’est la sentence prononcée à l’encontre d’un certain Ousmane
Traoré à l’issue de sa comparution devant les juges de la Cour d’assises de
Bamako la semaine dernière. Ce quadragénaire était accusé d’avoir battu son
propre père à mort commettant ainsi un parricide. Une infraction criminelle
prévue et punie par les dispositions de l’article 199 al 4 du Code pénal.
Une
routine- Selon l’acte d’accusation et de renvoi en assises, depuis le retour du
patriarche Alou Traoré au village, une atmosphère délétère s’était installée
entre lui et ses enfants dans la famille. Et à la suite de chaque dispute avec
un de ses enfants à la maison, le vieux Alou Traoré se défoulait et détruisait
tous les matériels de ceux-ci. Cette façon de faire de ce vieux père était
devenue quasiment de la routine.
C’est
ainsi qu’un jour de novembre 2019, Yakariyo Traoré, un de ses fils est revenu
des champs pour abreuver les animaux. Il trouva que son père était en train de
casser des matériels lui appartenant, notamment le poste téléviseur et les
batteries. Lorsqu’il lui demanda d’arrêter, le père furieux jura de lui
fracasser le crâne.
Ce dernier s’est finalement enfui pour retourner au champ et en informa son
grand frère Ousmane de l’acte que leur père était en train de poser à la
maison. Le lendemain matin, alors qu'ils prenaient ensemble le petit déjeuner,
le vieux Alou Traoré revint à la charge contre ses fils. Il s’est saisi d’un
bâton et tenta d'administrer des coups à
Yakariyo Traoré. C'est alors qu'Ousmane l’aîné qui assistait à la scène, retira
le bâton des mains de leur père en lui assénant quelques coups au passage.
Sous
la violence des coups reçus, le vieil homme s'écroula. Ses enfants le
ramenèrent dans sa chambre avant de partir au champ. Le soir à leur retour du
champ, les frères Traoré remarquèrent la présence dans leur domicile de
plusieurs personnes et finirent par apprendre que leur père avait succombé aux
coups de bâton qu'il avait reçus d’eux le matin.
Dans
la foulée, une information judiciaire a été ouverte contre les deux frères
Traoré pour meurtre commis sur leur propre père. Au cours de la procédure
judiciaire à leur encontre, le nommé Yakariyo est parvenu à s’enfuir. Quant à
son frère aîné Ousmane, il a été interpellé et trainé devant les juges pour
répondre de son acte.
Aussi bien à l’enquête préliminaire que devant le juge d’instruction, l’inculpé a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Mieux, il n’a pas souhaité varier dans sa façon de faire et est resté constant dans cette logique.
Banni
par les villageois- Pour se défendre, il
a mis en avant la méchanceté de leur père. Ainsi, il a clairement
expliqué aux jurés que leur défunt père leur avait rendu la vie impossible
depuis qu’ils l’ont ramené au village, alors qu’il avait été banni par les villageois.
Dans la même veine, pour mieux se
défendre, l’accusé est allé jusqu’à dire que leur défunt père les privait
souvent de nourriture et détruisait systématiquement les biens matériels de la
famille. L’accusé poursuivit en soutenant qu’il n’avait fait que défendre son
frère cadet alors que leur père avait juré de lui fracasser le crâne. D’où les
raisons de son agissement vis-à-vis de leur pauvre père, sans la moindre
intention de lui donner la mort.
Les
jurés ont estimé que cette conduite du père à la maison ne saurait en aucun cas
justifier les faits commis par l’accusé. Ce fut une occasion pour le ministère public de charger
l’accusé en requérant de le maintenir dans les liens de l’accusation.
La défense a dit avoir amèrement regretté cet acte posé par son client, et a sollicité la clémence de la Cour. En réponse aux questions issues des débats, la Cour a reconnu l’accusé Ousmane coupable et a rejeté toute possibilité de circonstances atténuantes à son profit. Finalement l’accusé a écopé de la peine de mort.
Tamba CAMARA
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