
À
l’occasion du 8 mars, la Rédaction de l’Essor a rencontré quelques femmes
présidentes qui ont fait un focus sur leur carrière sportive et ce qu’elles
pensent de cette Journée particulière pour les femmes du monde. Née le 20 juin
1957 à Bamako, Mme Sangaré Aminata Keïta a fait sa carrière en athlétisme et
collectionné les trophées entre 1976 et 1983. Elle a notamment été championne
et recordwomen du Mali aux 100m et 200m, au relais 4x100m et au lancer de
javelot. Après sa retraite, elle intégrera le bureau de la Fédération malienne
d’athlétisme (FMA) et celui du Comité national olympique et sportif (CNOS),
avant d’être propulsée à la tête de l’instance dirigeante de l’athlétisme
national en 2013.
Celle
qui occupe aujourd’hui la première vice-présidence du Comité national olympique
et sportif (CNOS-Mali), a également été directrice du Lycée sportif Ben Oumar
Sy et celui du stade Ouezzin Coulibaly). Mme Sangaré Aminata Keïta est mariée
et mère de 3 garçons. «Pour moi, la Journée du 8 mars est une journée de
réflexion pour les femmes. J’invite mes sœurs à réfléchir sur cette journée
spéciale, que toutes les femmes du monde profitent de cette journée pour
réfléchir à leur avenir. J’allais dire l’avenir du monde tout court. On doit
profiter de cette journée spéciale pour jeter un regard rétrospectif sur notre
situation à travers le monde», confiera la présidente de la Fédération malienne
d’athlétisme, Mme Sangaré Aminata Keïta que nous avons retrouvée au siège de la
fédération convalescente et fondue par la maladie.
«Je reviens de l’hôpital comme ça, nous
dit-elle la mine défaite. Je me suis efforcée d’honorer l’invitation du
journal, sinon je suis vraiment souffrante depuis quelques temps», précisera la
deuxième femme à occuper le poste de présidente de la fédération. Avant de
souligner que la journée du 8 mars ne doit pas être seulement une journée
festive. «Vous savez, les femmes doivent consacrer cette Journée à la tenue des
sessions de formation pour elles. Malheureusement, beaucoup d’entre elles
organisent des «balani shows» et passent la journée à danser au lieu de
réfléchir à comment préparer le futur», a laissé entendre celle qui a été
plusieurs fois championne du Mali.
LE
RAPPEL DES DROITS DES FEMMES- Comme Mme Sangaré Aminata Keïta, Mme Doumbia
Mariétou Keïta est également une femme responsable sportive. Elle est la fille
du regretté Mamadou Keïta dit Capi, ancien entraîneur des Aigles et celui du
Stade malien. Appelée Tatou pour les intimes, elle est la présidente de la
Fédération malienne de teqball depuis 2023. «J’ai été vice-présidente de la
fédération en 2020 avant l’avènement de la Covid-19, grâce à l’implication du
président du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOS-Mali), Habib
Sissoko que je salue ici. J’étais la première vice-présidente de la fédération
sous le leadership du général Ibrahim Diabaté. Mais, comme il officiait dans
d’autres fédérations nationales, il ne pouvait pas gérer celle de teqball. Ce
sport qui ressemble au tennis de table se joue comme le football au-dessus de
la table.
Les
joueurs sont disposés d’un bout à l’autre de la table et tapent dans le ballon
avec les parties du corps sauf les bras. C’est ainsi qu’en 2023, j’ai été
sollicitée par le président Habib Sissoko pour prendre le relais. De cette date
jusqu’à maintenant, tout se passe bien au sein de la fédération. Il n’y a pas
de soucis et je peux dire que je suis conseillée par mes tontons et tantes», a
déclaré celle qui est depuis 2015 la directrice du Centre Olympafrica de
Banankabougou. Elle est mariée et mère de 2 garçons.
«C’est
mon père, feu Mamadou Keïta «Capi» qui dirigeait le Centre jusqu’à son décès.
C’est à sa suite que j’ai pris la relève. Au Centre Olympafrica nous faisons
des formations dans toutes les disciplines. C’est grâce au Comité national
Olympique que nous avons acquis tous les panneaux ainsi que les autres
équipements nécessaires pour la pratique sportive. Personnellement, je n’ai pas
fait de carrière sportive, mais j’ai toujours accompagné mon papa partout où il
allait», soulignera Tatou avant de préciser que la Journée du 8 mars est une
occasion pour les femmes de se rappeler leurs droits. «Cette journée doit être
une opportunité pour les femmes du monde de rappeler leurs droits et de montrer
que la femme occupe une place importante dans la société et qu’elle est partie
intégrante du développement d’un pays», ajoutera-t-elle.
JETER
UN REGARD SUR LE PARCOURS- Celle qui occupe la tête de la Fédération malienne
de golf se nomme Mme Sanglier Niagalé Mariam Diané, courageuse très engagée et
toujours disponible pour des causes communautaires. «J’ai mis en place la
fédération malienne de golf en novembre 2014 dont l'objectif est de faire la
promotion et le développement de la discipline sur toute l'étendue du
territoire national. J’ai passé plusieurs années en France, je pratiquais ce
sport. J’ai décidé de rentrer au pays en 2013 avec mon mari. Nous avons créé
cette discipline. Ce sport n’est pas trop connu au Mali, c’est pourquoi je me bats
avec les moyens dont je dispose pour qu’il le soit au même titre que le
taekwondo et l’athlétisme», affirmera celle qui porte plusieurs casquettes,
dont l’hôtellerie.
Pour
Mme Sanglier, la Journée internationale des femmes a permis aux femmes du monde
de faire entendre leur voix. «L’union fait la force, dira-t-elle, chaque
célébration du 8 mars doit nous permettre de renforcer nos liens et de jeter un
regard sur le parcours de la femme. C’est très important pour nous de célébrer
cette journée. Au Mali en tout cas, nous célébrons le 8 mars avec une grande
joie et nous sommes heureuses de constater que chaque année l’événement prend
une nouvelle dimension», complétera la présidente de la Fédération malienne de
golf. Elle est mariée et mère d’une fille. Mme Diarra Aïssata Fofana préside
les destinées de la Fédération malienne de sambo (sport de combat originaire de
Russie et apparenté au judo) depuis 2020.
Installée au Maroc pour raison de
service ces derniers temps, nos tentatives de rentrer en contact avec elle pour
recueillir son avis ont été vaines. Pour sa part, le président du CNOS-Mali
s’est dit fier de ces femmes responsables de disciplines sportives. «Elles
arrivent à bien diriger leurs fédérations malgré les défis. Et à chaque réunion
du comité elles sont présentes. J’espère que dans les années à venir, d’autres
femmes vont les rejoindre afin que l’on puisse avoir beaucoup de dirigeantes
dans les instances sportives nationales», a souhaité Habib Sissoko.
Djeneba BAGAYOGO
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