C’est la 2è fois qu’Ismaël Coulibaly (d) participe aux JO après 2016 à Rio au Brésil
Le dernier athlète malien en course pour la médaille Olympique, Paris 2024 fait son entrée en lice ce vendredi 9 août. Il s’agit du combattant de taekwondo, Ismaël Coulibaly qui affrontera le Kazakh Batyrkhan Toleugali dans la catégorie des -80kg. C’est un combat de qualification qui aura pour cadre le Grand Palais de Paris et Ismaël Coulibaly porte désormais tous les espoirs du Mali de conquérir la première médaille olympique de son histoire-peu importe la couleur-à l’occasion de ces jeux de la Ville Lumière.
Comme les autres athlètes qui ont participé aux épreuves individuelles, à savoir Fatoumata Marine Camara (boxe), Fodé Sissoko (athlétisme), Aïchata Diabaté et Alexien Kouma (natation) et qui sont tous tombés d’entrée de jeu, Ismaël Coulibaly a été sélectionné pour participer aux jeux, après avoir reçu la carte dite de l’Universalité des jeux (carte d’invitation).
En fait, la sélection nationale de football (Aigles U23) a été la seule de la délégation malienne présente à Paris, à obtenir sa qualification sur le terrain, après avoir remporté la médaille de bronze à la dernière CAN U23. Pour la petite anecdote, les hommes du sélectionneur Alou Badra Diallo dit Conti ont également été éliminés dès le premier tour du tournoi de football masculin (3 matches, 1 nul, 2 défaites, 1 but marqué, 3 encaissés).
Après le naufrage collectif des porte-drapeaux cités plus haut, Ismaël Coulibaly parviendra-t-il à sauver les meubles pour la délégation malienne ? Voilà la question que se pose le monde du sport national, singulièrement les acteurs du taekwondo du pays. Pour un ancien combattant de taekwondo et ancien dirigeant de la discipline, les chances de médaille d’Ismaël Coulibaly sont très minces et l’aventure des J. O. risque de se terminer ce vendredi pour le Mali.
«Certes, Ismaël a du talent à revendre et l’a prouvé dans des compétitions de haut niveau comme les Jeux africains, mais honnêtement, je ne le vois pas remporter une médaille olympique», a anonymement déclaré notre interlocuteur. Et d’ajouter avec un brin de nostalgie que le taekwondo malien aurait pu devenir la première discipline à offrir la médaille olympique au Mali, quand Daba Modibo Keïta, sacré deux fois champion du monde des lourds, s’est hissé en demi-finale du tournoi aux J. O. 2008 à Pékin. «à l’époque, assure-t-il, Daba Modibo Keïta était le numéro un en Afrique et l’un des meilleurs du monde, mais il n’a pas confirmé son statut de double champion du monde».
ART MARTIAL D’ORIGINE SUD-COREENNE- Le taekwondo a fait sa première apparition aux J.O en 2000 à Sydney (Australie). Art martial d’origine sud-coréenne, le taekwondo se déroule sur une aire de combat octogonale. L’aire dite de compétition doit être carrée et les dimensions doivent être au minimum de 10 m x 10 m, mais pas supérieures à 12 m x 12 m. Au centre, l’aire de combat est de forme octogonale. Elle doit mesurer environ 8 m de diamètre, et chaque côté de l’octogone doit avoir une longueur d’environ 3,3 m.
La compétition se déroule en trois rounds de deux minutes et peut être gagnée par K.O ou en gagnant deux rounds sur trois. Un point est marqué pour un coup de poing au corps, un coup de pied rapporte deux points, contre trois unités pour un coup de pied à la tête. Les deux coups qui rapportent le plus grand nombre de points sont les coups de pied retourné au plastron et à la tête. Ils permettent au combattant d’engranger, respectivement quatre et cinq points. Lors des combats, les arbitres peuvent accorder des pénalités si l’athlète sort de la zone, fuit le combat ou vise sous la ceinture.
NB : «Kissok» est un mot sud-coréen qui signifie à l’attaque en français.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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Le président de la Fédération malienne de football (Femafoot), Mamoutou Touré dit Bavieux n’est plus membre de la Fédération internationale de football association (FIFA) et de la Confédération africaine de football (CAF). L’annonce a été faite par l’intéressé lui-même, via un com.
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Avec ses dix quartiers (Banankabougou, Djanékéla, Faladié, Magnambougou, Missabougou, Niamakoro, Sogoniko, Sokorodji, Yirimadio et Sénou) et ses 600.000 habitants, la Commune VI est la plus grande et la plus peuplée du District de Bamako. Dès lors, on comprend aisément le choix du bureau nati.
