
Les officiels lors de la cérémonie d’ouverture de la journée
À l’instar
des autres pays de l’Union africaine (UA), le Mali a célébré, samedi dernier au
Centre de formation des collectivités territoriales, la Journée africaine de la
décentralisation et du développement local, à travers une conférence. Cette
journée, rappelons-le, a été instituée par la Charte africaine des valeurs et
principes de la décentralisation, de la gouvernance et du développement local,
adoptée, en juin 2014, à Malabo (Guinée équatoriale) à la suite du sommet des
chefs d’État et de gouvernement de l’UA.
Cette
tradition, qui se perpétue depuis 2016, est une occasion de magnifier les
acquis, de constater les difficultés et définir les perspectives des politiques
publiques dans le domaine de la décentralisation. La journée marque également
une pause pour apprécier le parcours en vue de mieux se projeter. Elle est
célébrée, concomitamment, avec la Journée africaine de l’état civil chaque 10
août. Cette année, son thème est intitulé : «Établir un système d’éducation et
de formation solidaire ancré dans les réalités de l’Afrique au niveau local».
Il convient de rappeler que la décentralisation est le processus par lequel l’État confère une partie de ses prérogatives à des entités territoriales dirigées par des responsables élus par les populations. Le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Adama Sissouma, qui a présidé l’ouverture des travaux, a indiqué que cette option de gouvernance, ayant été généralisée depuis 1999 avec les élections des conseils communaux, a permis, incontestablement, de renforcer l’accès aux services sociaux de base des populations dans certains domaines.
19 RÉGIONS,
815 COMMUNES- La politique de décentralisation au Mali apparait aux yeux de bon
nombre d’observateurs comme une des plus audacieuses en Afrique compte tenu du
nombre très élevé des communes créées dès le départ. «Simultanément, le Mali
avait créé 683 communes qui se greffent aux 19 déjà existantes», a rappelé le
représentant des Associations des pouvoirs locaux, Abdoulaye Garba Maïga. Cependant,
de nos jours et à la faveur du parachèvement du processus de réorganisation
administrative et territoriale, conduite par le gouvernement de Transition,
notre pays compte, désormais, 19 régions, 815 communes et une collectivité
territoriale à statut particulier : le District de Bamako. Ce processus
participatif et inclusif a permis de mettre à jour la carte administrative du
Mali.
À cette occasion et en marge de la Journée nationale des communes du
Mali, tenue les 11,12 et 13 mai 2023, le ministre d’État, ministre chargé de
l’Administration territoriale a procédé à la remise solennelle de la 1ère carte
administrative mise à jour de notre pays au chef de l’État. «Aucun pays ne peut
atteindre l’Agenda 2063 de l’UA, ni les Objectifs de développement durable
(ODD) sans une éducation de qualité, socle de tout développement», a fait
savoir le secrétaire général, justifiant ainsi le choix du thème de cette
année.
Selon lui, ce thème questionne et engage à
faire une introspection de nos systèmes éducatifs en vue de les adapter à nos
réalités socioculturelles pour bâtir un enseignement résilient pour un accès
accru à un apprentissage inclusif et pertinent tout au long de la
vie. Cette dynamique contribuera à l’édification d’un système éducatif qui
produit des hommes et des femmes capables de faire face aux défis actuels et
conduire nos États vers la prospérité.
Pour réussir ce challenge, une attention
particulière doit être accordée aux moyens et outils dont les langues
nationales, a invité Adama Sissouma. Le gouvernement
envisage de faire de notre système éducatif «une source d’inspiration, un moyen
de lutte contre l’analphabétisation et un tremplin de la refondation du Mali».
Le processus de digitalisation de notre administration est une réponse à la
problématique de l’accès et de la qualité de notre système éducatif à moyen
terme.
Bembablin DOUMBIA
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