Ainsi, le prix du super carburant qui était de 663 est passé à 762 Fcfa et le gasoil à 760 au lieu de 593 Fcfa, soit une augmentation de 14%.
Cette mesure comme l’ont expliquée les autorités est consécutive à la flambée du prix du baril laquelle avec la crise en Ukraine.
La mesure est entrée en vigueur ce jeudi. Pour voir de visu l’effectivité de la mesure prise, notre équipe de reportage a sillonné certains points de vente de carburant.
La matinée du jeudi marquant l’entrée en vigueur de l’augmentation, la mesure ne semble pas totalement effective malgré l’annonce de l’augmentation faite par les autorités. « Le litre du gasoil et de l’essence super est cédé à 663 Fcfa », affirme un pompiste de la station Shell au Quartier du fleuve.
Non loin de la Place de l’Indépendance, se trouve un point de vente de carburant au détail. Le vendeur fait savoir qu’il cède le litre entre 700 à 750 Fcfa. Pour lui, cette augmentation est dû aux fournisseurs.
Un peu plus loin se trouve une autre station Shell. Le gérant précise que le litre de gasoil est toujours cédé à 663 Fcfa, sans nous donner plus de détails. Il signale que le prix peut changer à tout moment. Non loin du monument Kwamé NKrumah, se trouvent les stations Shell et Total où le prix du carburant est cédé au même prix de 663 Fcfa.
Pour rendre soutenable les prix dans notre pays, les autorités ont fait des efforts en procédant à la réduction d’un certain nombre de taxes. Ils ont également invité les opérateurs économiques à réduire leur marge bénéficiaire pour soutenir la population et les autorités.
Il est à noter que depuis novembre 2020 jusqu’en février 2022, malgré la hausse continue des prix sur le marché international, l’État a maintenu les prix au même niveau, c’est-à-dire 663 Fcfa pour le litre d’essence et 593 Fcfa le litre de gasoil, avec les efforts consentis des pétroliers. Ce qui a occasionné une perte de près de 115 milliards de Fcfa au cordon douanier.
Souleymane SIDIBE
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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