
Le
chef de l’État du Niger, président du Conseil national pour la sauvegarde de la
patrie (CNSP), le général de brigade Abdourahamane Tiani, a réservé sa première
sortie officielle à l’extérieur à notre pays. C’est à 9h50 que l’avion de
commandement du dirigeant nigérien s’est
immobilisé sur le tarmac de l’aéroport international président Modibo Keïta
Sénou.
Il
a été accueilli par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta en
présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil
national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, de plusieurs membres du
gouvernement, des autorités administratives, politiques et coutumières de
Bamako ainsi que du corps diplomatique constitué.
Le
chef d’état nigérien était accompagné d’une forte délégation comprenant cinq
ministres dont le chef de la diplomatie nigérienne, Bakary Yaou Sangaré et le
ministre d’État en charge de la Défense, le général Salifou Mody. Après le
cérémonial protocolaire et l’intonation des hymnes nationaux, les deux chefs
d’État se sont entretenus brièvement en tête-à-tête dans le salon présidentiel
de l’aéroport. Ensuite, le cortège présidentiel a mis le cap sur le palais de
Koulouba où les deux chefs d’état ont eu un autre tête-à-tête, suivi d’une
séance de travail élargie aux deux délégations.
À
l’issue de ces travaux et du déjeuner, le général Abdourahamane Tiani a indiqué
à la presse que les raisons de sa visite au Mali sont multiples. «Je suis tout
d’abord venu adresser ses remerciements au président Assimi Goïta et au
vaillant peuple malien pour avoir fait de la devise du Mali une réalité»,
a-t-il déclaré.
Pour le chef d’État nigérien, c’est une occasion pour commencer
la pacification du Sahel de façon générale. Il a remercié le Mali qui a, le 31
juillet à travers une déclaration, marqué son désaccord face à toute agression
contre la République sœur du Niger. «Pour cela, nous ne pouvons qu’être
reconnaissants et signifier, de vive voix, nos remerciements au président Goïta
et au vaillant peuple malien qui a fait preuve de résilience», a salué le
général Tiani.
«Nous sommes dans une zone commune qui a été consacrée le 16
septembre 2023, c’est-à-dire l’Alliance des États du Sahel», a-t-il rappelé.
Avant d’ajouter qu’à travers cette Alliance, les peuples du Sahel, notamment du
Mali, du Burkina et du Niger, affirment qu’ils ont pris conscience d’être sur
la terre promise et que rien ne les détournera de leur objectif. Celui de faire
de cette zone du Sahel non pas une zone d’insécurité, mais de prospérité.
ATTENTES
DES PEUPLES DE L’AES- Le président Tiani assurera que cet objectif sera atteint
avec le concours du peuple à travers la direction éclairée de certains
dirigeants dont son «frère et ami Assimi Goïta». «Nous devons saisir la portée
historique de l’acte qu’ils ont posé le 16 septembre», a-t-il ajouté. Selon le
général Tiani, avec l’accompagnement des peuples du Burkina, du Mali et du
Niger, ils ne failliront pas et ne reculeront devant aucune menace pour la
réalisation du rêve du peuple qui a placé sa confiance en eux. Il a rappelé que
le Niger fait face à une situation d’embargo.
Avant
de saluer l’intervention des pays amis notamment le Mali, le Burkina. Mais
aussi d’autres qu’il a évité de citer pour ne pas les mettre mal à l’aise face
à certains États de la Cedeao qui, selon lui, ont choisi la voie «du déni de
notre souveraineté, de notre indépendance et de notre capacité à choisir par
nous-mêmes ce qui est bien pour nos peuples». «Nous souhaitons avec l’aide de
Dieu que les peuples qui nous ont fait confiance ne regrettent pas cette
confiance placée en nous», a souhaité le général Tiani, qui assure qu’ils
feront tout pour répondre aux attentes des peuples de l’Alliance des États du
Sahel.
Même s’il reconnait qu’il est déjà acquis, Abdourahamne Tiani a sollicité
de vive voix le soutien du Mali, du Burkina et des autres pays pour que
l’embargo qui frappe le Niger soit levé. Selon lui, l’objectif de l’embargo
était d’exercer une pression sur les autorités, mais c’est sans tenir compte du
fait que c’est plutôt le peuple qui souffre. «Nous en sommes conscients et
c’est pourquoi, nous sommes disposés à échanger, à négocier mais avec des gens
qui sont animés de bonne volonté, sincères, qui ont le souci des peuples
africains», a-t-il insisté.
Pour
le chef d’État nigérien, le Mali a ouvert la voie. «Les
peuples africains comptent sur nous pour montrer que cette voie, que nous avons
décidé de suivre en toute souveraineté, en marchant de nous-mêmes, sans qu’on
ne pense que nous ne pouvons le faire que lorsqu’on nous tient la main, soit
celle du salut pour les peuples africains», a-t-il espéré. Il a remercié le
peuple malien résilient, digne et souverain.
Avant de se réjouir du soutien et
de la détermination des autorités et du peuple maliens à cheminer avec ceux du Niger.
Il s’est dit réconforté de savoir que son pays peut compter sur le soutien du
Mali quels que soient les obstacles. Le général Tiani a profité de cette visite
pour rencontrer la communauté nigérienne établie au Mali. Après Bamako, la
délégation du chef d’État nigérien s’est rendue à Ouagadougou au Burkina Faso.
Dieudonné DIAMA
Cette décision du Conseil des ministres intervient quelques jours après l’échec d’un meeting de groupements de partis politiques et à la veille d’un autre annoncé pour ce vendredi à la place de l’indépendance. De son côté, un groupe de jeunes leaders se réclamant de la société ci.
Cinq textes dont celui déterminant les conditions et les modalités d’emploi des langues officielles du Mali ont été votés hier par les membres de l’organe législatif de la Transition. Et deux autres ont été renvoyés à la prochaine séance pour complément d’informations.
Après le décès de sa 2è vice-présidente survenu le 1er avril, le Conseil national de Transition (CNT) est à nouveau endeuillé par la disparition d’un autre de ses membres en la personne de Mohamed Ould Sidi Mohamed dit Zibdi. L’homme nous a quittés le samedi 19 avril à Bamako des suites.
La crise entre le Mali et l’Algérie s’est envenimée ces derniers temps suite à l’abattage d’un drone des Forces armées et de sécurité maliennes par le régime algérien. Dans les lignes qui suivent, Dr Aly Tounkara, expert sur les questions de défense et de sécurité au Centre des é.
Le Président de l’organe législatif, le Général de corps d’armée Malick Diaw, a saisi l’occasion pour dénoncer l’implication inacceptable du régime algérien dans la destruction d’un aéronef des FAMa sur le territoire malien.
Présente à tous les combats au nom des personnes vivant avec le handicap, la défunte a su transformer sa «faiblesse» en atout. Au profit de la société.