
« Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a le profond regret d'informer l'opinion nationale des affrontements violents avec des armes létales qui se sont produits le 28 février 2024 dans le campus de Badalabougou », déplore le communiqué. Selon la même source, ces agissements, d'une extrême gravité et condamnables à tout point de vue, entre des clans rivaux estudiantins, sont survenus dans la perspective de renouvellement des instances du bureau de coordination de l’AEEM et se sont soldés par la mort d'un étudiant et plusieurs blessés graves. « Le monde universitaire désapprouve avec véhémence ces genres de pratiques qui affectent dangereusement l'espace universitaire et compromet la sécurité de tous les acteurs qui y évoluent », regrette le communiqué, qui présente ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt ainsi qu'à ses proches et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Le département en charge de l’Enseignement supérieur prévient que de tels actes sanglants ne resteront pas impunis, affirmant qu’il ne ménagera aucun effort pour la pacification de l'espace universitaire. L’on se rappelle que l’année dernière, plus de 49 étudiants ont été interpellés suite à la descente spéciale des agents de la police nationale au Campus de Badalabougou. Ces derniers ont, par la suite, été déférés devant le Parquet de la Commune V de Bamako. Parmi les étudiants interpellés, 30 ont été déférés pour « détention illégale d’armes à feu, de munitions, d’armes blanches et complicité » ; 10 pour « détention de chicha en milieu universitaire ». Pour les neuf autres étudiants déférés, il était reproché des faits de « détention illégale d’effets militaires dans l’espace universitaire ».
Depuis quelques années, les violences universitaires sont devenues « monnaie courante » notamment sur « la Colline du savoir » avec ses corollaires de morts d’étudiants, de blessés et de perturbation des cours. Pour y remédier, le gouvernement avait pris, en 2020, d’importantes mesures contre toute violence en milieu universitaire, notamment la libération des domaines universitaires des occupations illégales, l’organisation de patrouilles et des fouilles périodiques dans les cités universitaires et la dénonciation des protocoles signés entre l’AEEM et le Centre national des œuvres universitaires (Cenou).
Ces décisions s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des plans de route et d’actions issus des recommandations du Forum national sur l’insécurité en milieu scolaire et universitaire tenu il y a quelques années.
Bembablin DOUMBIA
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