#Mali : Mali-Cameroun : Comment renforcer l’accord de libre circulation ?

Le comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord sur la circulation des personnes et des biens entre le Mali et le Cameroun tient, depuis hier au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, sa première réunion.

Publié mardi 16 janvier 2024 à 06:48
#Mali : Mali-Cameroun : Comment renforcer l’accord de libre circulation ?

Photo de famille des participants à la rencontre

 

L’ouverture des travaux était présidée par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Seydou Coulibaly, en présence de l’ambassadeur du Cameroun au Mali avec résidence à Dakar, Jean Koe NTonga.  Cette rencontre, qui durera trois jours, a pour objectif principal de faire l’état des lieux de la mise en œuvre de l’Accord de 2015 par les deux parties.

De façon spécifique, il s’agit de partager leur compréhension des stipulations du document, de faire le point des difficultés et problèmes rencontrés par les ressortissants des deux pays depuis sa signature et d’y proposer des solutions. S’assurer que toutes les parties appliquent pleinement les termes de l’Accord, faire des propositions concrètes sur comment concilier le document avec le visa électronique récemment instauré par les autorités camerounaises, évaluer la situation générale des ressortissants maliens et camerounais dans leurs pays d’accueil font également partie des objectifs spécifiques.  

Pour rappel, l’article 17 de l’Accord sur la circulation des personnes et des biens a prévu la mise en place d’un comité paritaire pour assurer un meilleur suivi de sa mise en œuvre. Cependant, a regretté le directeur des Affaires juridiques du département en charge des Affaires étrangères, ce comité qui devrait se réunir une fois tous les deux ans, alternativement au Cameroun et dans notre pays, n’a pu le faire pour des raisons diverses. D’où la tenue de cette rencontre, dira Bakary Doumbia.

Animés d’une vision panafricaniste et d’un esprit de solidarité agissante, les premiers chefs d’État du Mali et du Cameroun, respectivement Modibo Keïta et Ahmadou Ahidjo, ont posé les jalons d’une grande amitié entre les deux pays. Cela, à travers la conclusion de la Convention d’établissement et de circulation des personnes, le 6 mai 1964 à Bamako.

Pour le secrétaire général du ministère en charge des Affaires étrangères, le Mali et le Cameroun sont indéniablement deux pays frères et amis, liés par l’histoire, la culture et des valeurs communes. «Je me réjouis de voir que ces liens séculaires se sont renforcés au fil des ans nonobstant les évolutions politiques et géopolitiques», a exprimé  Seydou Coulibaly.

Sans remettre en cause l’esprit et les facilités réciproques convenues dans l’Accord de 1964, notamment l’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatique et de service ainsi que pour certaines catégories socioprofessionnelles, le nouvel accord a instauré le principe du visa gratuit au bénéfice de certains ressortissants des deux pays, détenteurs de passeports ordinaires.


Toutefois, a déploré le secrétaire général du département en charge des Affaires étrangères, en dépit des efforts déployés par les autorités compétentes de nos deux pays, la mise en œuvre du document connait des difficultés. Lesquelles engagent les parties à une convergence de vues sur les stipulations de l’Accord et une synergie d’action afin d’y apporter des réponses appropriées. 

De son côté, l’ambassadeur du Cameroun au Mali a reconnu que la coopération entre son pays et le nôtre demeure en deçà de ses potentialités réelles et mérite d’être impulsée dans divers secteurs. Pour hisser cette relation au niveau de ces potentialités, Jean Koe NTonga a attiré l’attention sur la nécessité de la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Grande commission mixte, signé à Yaoundé le 12 mai 2009.

Bembablin DOUMBIA

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