
Parmi les universitaires interpellés, 30 étudiants ont été déférés pour détention illégale d'armes à feu, de munitions, d'armes blanches et complicité ; 10 autres pour détention de chicha en milieu universitaire. Ainsi que neuf estudiantins pour détention illégale d'effets militaires dans l'espace universitaire.
L’université est un lieu de formation et de recherches. Cependant, à Bamako, cet espace devient de plus en plus dangereux, avec la présence d’armes à feu, d’armes blanches, des vols, du vandalisme, des harcèlements et de beaucoup d’autres formes de violences.
Depuis quelques années, les violences universitaires sont devenues fréquentes sur les campus. En 2020, le gouvernement avait pris d’importantes mesures contre toute violence en milieu universitaire. Pour rappel, ces décisions s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des feuilles de route et des plans d'action issus des recommandations du Forum national sur l'insécurité en milieu scolaire et universitaire.
Elles portaient sur la libération des domaines universitaires des occupations illégales, notamment les parkings, les gargotes, les kiosques dans un délai d'un mois, l'organisation de patrouilles et des fouilles périodiques dans ces cités et la dénonciation des protocoles signés entre l'Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) et le Centre national des œuvres universitaires (CENOU), y compris la mise en place des Groupes de sécurité universitaires (GSU).
À ces dispositions, s'ajoute l'opérationnalisation des postes de sécurité créés dans les cités universitaires. Il était également prévu quatre postes pour la Cité universitaire de Kabala, trois pour la Colline de Badalabougou et un pour l'Institut polytechnique rural de formation et de recherche appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou.
Souleymane SIDIBE
Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a invité le général Alhadji Ag Gamou, nommé en conseil des ministres le 22 novembre dernier gouverneur de la Région de Kidal en remplacement du colonel Fodé Malick Sissoko à redoubler de vigilance et beaucoup de discernement pour empêcher tout ret.
Ces individus sont accusés de terrorisme, de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, de détention illégale d’armes de guerre et de munitions. L’enquête a été confiée au procureur de la République du Pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorism.
Le Procureur général près la cour d'appel de Bamako, Hamadoun dit Balobo Guindo, a annoncé mardi dernier, l’ouverture d’une enquête contre les leaders terroristes mais aussi d'autres membres signataires de l'Accord pour la paix et la réconciliation issus du processus d'Alger ayant basculé.
Un bilan provisoire fait état de plus de 400 terroristes décimés dimanche dernier lors d’une contre-offensive des Forces armées burkinabè contre près de 3 000 criminels qui ont tenté de s’emparer de la ville de Djibo, au Nord du pays..
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont décidé d’impulser une nouvelle dynamique de coopération stratégique à travers la signature de la Charte instituant l’Alliance des États du Sahel (AES), le 16 septembre 2023 à Bamako. Cette ambitieuse vision s’inscrit en droite ligne de la volontÃ.
Bamako et Niamey ont réaffirmé jeudi dernier leur engagement à conjuguer leurs efforts pour accroître la lutte contre les groupes terroristes au Burkina, au Mali et au Niger. Ils ont également convenu de mener des actions conjointes pour éradiquer ce fléau qui constitue un obstacle au dévelo.