Dr Ousmane Diarra
C’est une inflammation du parenchyme hépatique associée à une nécrose due au virus de l’hépatite B. Elle peut être aiguë ou chronique. L’évolution de l’hépatite aiguë ne dépasse pas trois mois, mais on parle de l’hépatite chronique lorsque la présence du virus va au-delà de 6 mois. Le spécialiste indique que la prévalence de l’hépatite B au Mali s’élève à peu près à 13, 97%. C’est dire que la maladie est devenue un problème de santé publique et on la voit à tout âge.
«L »hépatite B n’a pas de symptomatologie particulière, mais elle peut se manifester par un syndrome sedo grippal», souligne le praticien hospitalier. C’est-à-dire que la personne va sentir de la fatigue, souvent un peu de fièvre, de la toux comme quelqu’un qui a de la grippe. Mais, elle peut aussi avoir l’apparition de l’ictère, c’est quand les yeux sont jaunes. On peut également noter d’autres manifestations à la phase aiguë comme les nausées, les vomissements. Chez d’autres personnes on peut remarquer des démangeaisons, des manifestations extradigestives qui peuvent se manifester au niveau des os et donner des douleurs articulaires ou des manifestations hématologiques.
Comment le diagnostic est posé ? Le toubib dit que c’est à travers un interrogatoire, mais aussi un prélèvement sanguin. C’est en la présence de l’antigène HBS et les anticorps anti HBC que ça soit totaux ou IGM IGG qui prouvent qu’il y’a le virus de l’hépatite B. La pathologie peut être prévenue à travers les voies de transmissions, qui sont la voie sexuelle, les objets souillés par une personne infectée et la voie périnatale.
Par la voie sexuelle, les partenaires peuvent se contaminer. Pour éviter cette contamination, il faut des relations sexuelles protégées ou mieux sécurisées. Il faut la sécurité transfusionnelle, quand il faut transfuser une personne. Au même du dépistage, il faut faire en sorte que le sang soit bien contrôlé et que les agents de santé au moment des soins fassent attention avec l’utilisation des gants. Au moment de l’accouchement la mère peut transmettre à l’enfant (la voie périnatale).
C’est pourquoi, souligne t-il, il faut demander à toutes les femmes enceintes de faire le dépistage. Et dès qu’on trouve la présence du virus chez la femme enceinte doit être envoyée chez un gastro- entérologue ou un infectiologue pour faire la prise en charge. Dr Diarra explique aussi qu’après cela, on vérifie d’abord la véracité, ensuite la phase du virus et on prescrit au nouveau-né un vaccin qu’il doit recevoir dès la naissance et en même temps l’immunoglobine anti HBS, appelé seroprévention chez le nouveau-né. La mère doit être traitée.
Pour prévenir l’hépatite B, c’est simple il faut faire la vaccination. «C’est un point important à ne pas négliger», conseille Dr Diarra. Mieux, il faut vacciner le maximum de personne possible. À la phase aiguë, il peut y avoir une hépatite fulminante, c’est-à-dire que c’est le foie même qui arrête de fonctionner. C’est ce qu’on appelle une défaillance hépatique aiguë. Il précise que cette complication d’une hépatite grave peut aller jusqu’à la mort. Il existe également des complications chroniques, c’est-à-dire l’hépatite aiguë peut passer à la phase chronique et ensuite évoluer vers la cirrhose. Dans ce cas, c’est le fonctionnement du foie qui est atteint. Cette évolution n’est pas sans conséquence.
L’hépato gastro-entérologue révèle que la personne peut vomir du sang. C’est ce qu’on appelle la rupture des varices œsophagiennes. Il peut avoir de l’eau dans l’abdomen. Il existe également d’autres complications de cette cirrhose qu’on appelle une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, le fonctionnement du foie fait que le cerveau ne marche pas bien et il y a des troubles de la coagulation. À ces complications, notre toubib ajoutera le cancer du foie.
La bonne nouvelle est qu’on peut freiner l’évolution de l’hépatite B en donnant un traitement. Mais si on ne donne pas de traitement il peut y avoir des complications. Dans ce cas, le traitement que l’on va instaurer peut être à vie par ce que même si on traite la personne et qu’on ne retrouve plus de virus, il y aura une certaine quantité de virus qui peut toujours rester dans le sang qu’on ne peut pas dépister et qu’on ne peut voir au microscope. C’est pourquoi, Dr Diarra appelle la population à aller se faire dépister parce que actuellement il y a un traitement, un moyen pour contrôler, il y a aussi un vaccin.
Fatoumata NAPHO
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