
La délégation du CSC visite la direction générale de l’Office de radio et télévision du Mali (ORTM)
Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène, a reçu une délégation de l’Autorité supérieure de la communication (CSC) du Burkina Faso en visite de travail dans notre pays. La rencontre s’est déroulée en présence du président de la commission coopération internationale de la Haute autorité de la communication du Mali (Ha), Seydou Cissouma.
Lors des échanges, le ministre
Alhamdou Ag Ilyène a informé les hôtes du jour des actions de communication en
cours de préparation dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Une initiative qui a été saluée
par le président du CSC du Burkina Faso. «Les régulateurs n’ont pas pour
mission de communiquer pour les gouvernants. Lorsque nous régulons, il faudrait
bien que les gouvernants aient de la vision, de la méthode et des actions
courageuses pour pouvoir expliquer ce qu’ils ont à faire. Les peuples en ont
besoin. Nous sommes là pour les aider à condition qu’ils fassent ce qu’ils
doivent faire», a déclaré Idrissa Ouédraogo à la fin de la rencontre.
Le ministre a pris bonne note des
suggestions faites par la délégation burkinabè. «Ils nous ont donné de bons
conseils et nous avons partagé les nôtres aussi avec eux pour essayer de mettre
ce domaine très sensible qui est la communication au service de nos peuples et
de la construction de l’AES», a dit Alhamdou Ag Ilyène.
Au lendemain de cette rencontre
avec le ministre, les membres de délégation du CSC du Burkina Faso ont eu une
séance de travail avec le collège de la Hac. Occasion pour eux d’en apprendre
plus sur les missions et les expériences en matière de régulation de l’instance
de régulation du Mali. «Il faut savoir effectivement que nos pays traversent
des tournants historiques, il faut en prendre conscience. En dehors du terrain
militaire, c’est la communication qui doit être le principal soutien pour
négocier les virages. Ce sont les enjeux connus qui semblaient cachés aux mains
de certaines forces qui manipulaient la communication», a expliqué le président
du CSC.
De son avis, les échanges ont été
très fructueux dans la mesure où il y a une harmonie entière sur l’analyse des
situations et surtout les démarches que les différents peuples doivent avoir
pour réussir les challenges. Pour Idrissa Ouédraogo, la Transition
ne fait qu’accélérer les missions régaliennes des organes de régulation qui
sont des obligations pour toute nation. «On n’a aucun intérêt à appartenir à
une nation faible. Chaque citoyen, chaque instance doit participer de manière
décisive à ce que sa nation soit forte. Ce n’est pas en nous fragilisant ni du
côté militaire ni du côté de l’opinion publique dans la construction du mauvais
narratif que nous construirons nos nations», a-t-il insisté.
Il a assuré que les régulateurs
sont dans la même dynamique de converger ensemble tout comme les États de
l’AES. «Déjà, nous avons une mise à niveau qu’on a envisagée. On a vu les
points de convergence, les points à rattraper. Et certainement comme on
traverse les mêmes problématiques, on a pris des initiatives pour se retrouver
incessamment dans un Réseau des instances de régulation des pays de l’AES. On a
un accompagnement nécessaire à faire avec les différents pouvoirs», dira le
président du CSC du Burkina. À cet égard, selon lui, des dispositions sont
prises, notamment la tenue des conseils des deux pays une fois par mois, le
partage des informations et des échanges réguliers sur les approches et les
différentes problématiques.
Après la séance de travail, la délégation du CSC a effectué une visite guidée à la direction générale de l’Office de radio et télévision du Mali (ORTM). Idrissa Ouédraogo a salué les efforts consentis pour la modernisation de la Télévision nationale et la vision des premiers responsables de comprendre qu’il faut investir dans la communication, les matériels et les hommes.
Babba COULIBALY
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