Ce processus doit prendre fin en octobre 2024
L’approvisionnement
des produits de santé en situation d’urgence sanitaire constitue un défi pour
notre système de santé. Dans l’objectif de combler ce vide, l’Agence des États
Unis pour le développement international (Usaid), en partenariat avec le
ministère de la Santé et du Développement social, a décidé d’élaborer un plan
de gestion de la chaîne d’approvisionnement de ces produits.
Le
processus d’élaboration du document a été lancé, hier, dans un hôtel de la
capitale, par le secrétaire général du département en charge de la Santé, Dr
Abdoulaye Guindo. C’était en présence du chargé d’affaires de l’ambassade des
États-Unis au Mali (USA), Wallace Bain.
Ce
processus doit prendre fin en octobre 2024. L’opérationnalisation du plan
contribuera à répondre de façon plus efficace et proactive aux urgences de
santé publique. Le secrétaire général du ministère de la Santé et du
Développement social a indiqué qu’au terme de ce processus, notre pays sera
doté d’une cartographie complète de tous les organismes locaux et
internationaux.
Selon Dr Abdoulaye Guindo, cette cartographie devra permettre d’identifier les
parties prenantes et de déterminer leur capacité à contribuer au bon
fonctionnement de la Chaîne d’approvisionnement d’urgence (CAU). Y compris les
rôles qu’elles pourraient y jouer.
Le
représentant de la ministre de la Santé et du Développement social a relevé que
le processus concernera les épidémies chez l’Homme et celles transmises de
l’animal à l’Homme, classées parmi les urgences sanitaires dans notre pays. Au
nombre desquelles, le choléra, l’anthrax, la Covid-19, la maladie à virus
Ébola, la méningite, le Mpox et la rougeole.
Dr Abdoulaye Guindo a rappelé que notre
pays s’est doté de plusieurs outils et mécanismes pour la gestion des urgences
en matière de santé. Il s’agit de l’existence d'un groupe de travail
interministériel «One Health (une seule santé en français)», dont l’objectif
est d’optimiser la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes et à
trouver un équilibre entre ces
dimensions. S’y ajoute, entre autres, l’existence d’un département des
Opérations d’urgence de santé publique (DOU-PS) qui dispose d’un plan
stratégique 2023-2027.
Le secrétaire général a cité également l’existence du Programme
d’approvisionnement de la santé mondiale-gestion des achats et
l’approvisionnement.
Le chargé
d’affaires de l’ambassade des États-Unis a souligné que les urgences peuvent
survenir à la suite d’une catastrophe naturelle, une crise sanitaire ou de
conflit.
Wallace
Bain dira que face à ces évènements, la capacité à déployer rapidement des
ressources et des fournitures est cruciale pour sauver des vies. Depuis 2017,
a-t-il rappelé, le gouvernement américain a investi près de 18 milliards de
Fcfa, pour renforcer les capacités de notre pays à prévenir, détecter et
répondre aux urgences sanitaires, en complément de leurs efforts contre la
maladie à coronavirus.
Grâce à ces partenariats et à des actions, s’est réjoui le diplomate américain, le rapport 2023 de l’Afrobaromètre a classé le Mali au troisième rang des pays perçus par leur population comme étant bien préparés à répondre efficacement aux futures urgences sanitaires. «En améliorant nos capacités de chaîne d’approvisionnement d’urgence, nous renforçons non seulement la résilience du Mali, mais aussi la capacité de la région à répondre aux crises», a fait savoir le diplomate américain.
Mohamed DIAWARA
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