
Le colonel Abdoulaye Maïga a également informé les participants des efforts de réconciliation et de paix en cours notamment l’appropriation nationale du processus de paix à travers un dialogue direct inter-Maliens.
À ce jour, a-t-il annoncé d’entrée de jeu, l’Armée malienne a récupéré et occupé les camps et autres emprises précédemment occupées par la Minusma. Cela malgré les attaques des groupes terroristes et de certains groupes armés signataires de l’accord qui se sont mués aujourd’hui en acteurs terroristes, a-t-il souligné, précisant que le tournant décisif de cette opération de reconquête a été le contrôle des emprises et de la Région de Kidal le 14 novembre 2023.
Acquis indéniables qu’il importe de consolider par des actions de développement, la mise en place de système de gouvernance tenant compte de nos spécificités locales et en interrogeant nos textes. En la matière, s’est-il réjoui, le gouvernement malien a entamé la mise en œuvre d’une stratégie globale pour l’émergence d’un Mali nouveau. «Le point culminant de cette orientation a été l’adoption d’une nouvelle Constitution le 22 juillet 2023 consacrant l’avènement de la 4è République.
Elle prévoit également des stratégies politiques endogènes à certaines dimensions de la crise faite de dialogue et d’appropriation nationale y compris la prise en compte du bien être de nos populations notamment les femmes et les jeunes pour soustraire cette couche vulnérable de l’influence des groupes terroristes et des narcotrafiquants», a expliqué le représentant du chef de l’État à cette rencontre.
Pour y arriver, le chef de l’État a, à l’occasion de son adresse à la nation à l’occasion du Nouvel an, annoncé «avoir pris l’option de privilégier l’appropriation nationale du processus de paix en donnant toutes ses chances à un dialogue direct inter-Maliens afin d’éliminer les racines des conflits communautaires et inter- communautaires».
Cette approche malienne, a-t-il développé, s’inspire des approches similaires qui ont donné des résultats probants en Afrique notamment les Commission vérité et réconciliation en Afrique du Sud pour soigner les plaies de l’Apartheid en sans influence extérieure, la Concorde civile puis la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en Algérie sans influence extérieure pour résoudre une décennie de terrorisme. «Le linge sale se lave en famille», dit un adage de chez nous.
Soulignant à cet effet que «partant du principe que nul ne peut aimer le Mali plus que les Maliens, le gouvernement est pleinement engagé dans la mise en œuvre de solutions endogènes issues de la volonté, des attentes et des besoins de nos populations». Au regard de qui précède, il est clair que le Mali rejette «d’office les remèdes imposés ou importés et contreproductifs».
Mieux, notre pays s’oppose «avec force à toutes les formes d’ingérence étrangères dans les affaires intérieures des États». Le Mali dénonce les mesures unilatérales dont souffrent nos États comme les sanctions injustes, illégitimes et inhumaines prises par la Cedeao et l’Uemoa contre le Mali, puis le Burkina Faso et maintenant le Niger.
Le ministre Maïga a informé l’assistance que ces trois pays ont, pour y faire face, adopté le 16 septembre 2023 la Charte du Liptako-Gourma établissant l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette organisation vise à établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle en vue de lutter contre les groupes terroristes. Elle promeut également le développement de ses trois États membres au profit de «nos populations» tout en favorisant la coordination de «nos actions politiques et diplomatiques».
Tous ces efforts concourent, selon lui, à la réalisation de notre objectif ultime qui est le retour à un ordre constitutionnel apaisé et sécurisé. Prouesses qui interviennent après 10 ans d’interventions étrangères ayant permis aux populations maliennes de réaliser que les solutions préconisées par ces missions n’ont pas permis d’aider le pays à rétablir son autorité sur l’ensemble du territoire ni à lutter contre le terrorisme. Au contraire, la situation sécuritaire se détériorait.
Tirant les conséquences de cet échec, a insisté le ministre d’État, le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé suivant la résolution (2690) du 30 juin 2023 à la demande du Mali de retirer sans délai la Minusma à compter du 1er juillet. «Ce processus de retrait vient de se terminer le 31 décembre 2023 et nous sommes dans la phase de liquidation», s’est-t-il réjoui.
Avant de réitérer la demande du Mali du 15 août 2022 sollicitant la tenue d’une session spéciale du Conseil de sécurité de l’Onu en vue de présenter des preuves irréfutables de l’implication de la «junte française» dans la promotion du terrorisme.
Envoyé spécial
Cheick Moctar TRAORE
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