C’était en présence du directeur général de
l’Observatoire, M’boubacar Diallo et du représentant du ministre du Travail, de
la Fonction publique et du Dialogue social, Ben Abdoulahi Ibrahim Tahar. Cet
atelier a été l’occasion pour les acteurs ministériels, les structures
techniques et les partenaires sociaux d’examiner à fond les progrès réalisés
par notre pays, au cours des dix dernières années, dans l’atteinte des
objectifs du travail décent. Et de faire, également, des observations et
suggestions afin d’améliorer la qualité de ce rapport.
Faut-il le rappeler, la
déclaration de 2008 sur la justice sociale pour une mondialisation équitable,
précise que les États membres peuvent envisager d’établir des indicateurs ou
statistiques appropriés permettant de suivre et d’évaluer les progrès réalisés
sur la voie du travail décent. Cet exercice de suivi et d’évaluation des
progrès accomplis est une préoccupation majeure des autorités et de
l’Organisation internationale du travail (OIT).
C’est
dans ce contexte que notre pays a demandé et obtenu en 2023, un appui technique
et financier de l’OIT pour élaborer cette deuxième génération du rapport profil
pays du travail décent. Et cela, a précisé la ministre chargée de l’Emploi,
suite à la production de la première en 2014. Ce présent rapport examine les
quatre composantes stratégiques de l’agenda du travail décent, à savoir
l’emploi productif pour tous, les droits au travail, la protection sociale et
le dialogue social.
Mme Bagayoko Aminata Traoré a aussi rappelé que dans le
contexte actuel, cet exercice prend en compte les indicateurs des Objectifs de
développement durable (ODD) relatifs à l’emploi. «À partir des indicateurs
statistiques et juridiques analysés au cours des dix dernières années, ce
document aidera à l’évaluation des progrès accomplis et la mise en œuvre des
documents stratégiques prenant en compte les questions d’emploi et de Système
d’information sur le marché du travail (SIMT)», a déclaré la ministre.
Cet
atelier répond à quatre objectifs, selon Mme Bagayoko Aminata Traoré. Il s’agit
d’examiner et de valider les principaux résultats du rapport sur le profil pays
du travail décent au Mali, de faciliter un dialogue ouvert et constructif entre
les parties prenantes pour discuter des implications des résultats du rapport
et d’identifier des solutions pratiques pour promouvoir le travail décent. Et,
enfin, renforcer les capacités des parties prenantes à comprendre et à utiliser
les données et les analyses du rapport pour informer les politiques, les
programmes, les initiatives visant à promouvoir le travail décent et encourager
l’engagement actif des parties prenantes à prendre des mesures concrètes pour
promouvoir le travail décent au Mali, en alignant les efforts sur les ODD et
les priorités nationales.
Le
directeur général de l’Onef a expliqué que le document à valider est le fruit
d’une collaboration entre les services techniques de différents départements
ministériels et les partenaires sociaux du monde du travail et de l’emploi,
notamment le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) et les centrales
syndicales. Et d’ajouter que le rapport profil pays du travail décent est un
document important dressant un tableau complet de la situation du travail
décent au Mali, en se basant sur des données statistiques et juridiques.
Il se
concentre sur les objectifs de l’agenda du travail décent de l’OIT. «Ce
document sert à évaluer l’impact des politiques publiques sur le marché du
travail et met en évidence les enjeux et les défis liés à la promotion du
travail décent», a spécifié M’boubacar Diallo.
Les indicateurs, analysés dans ce rapport, sont repartis entre dix chapitres qui couvrent les quatre composantes stratégiques de l’agenda du travail décent. Ce document est appelé à devenir un gouvernail devant amener à construire les bases solides sur lesquelles reposeront les différents programmes et politiques de promotion du travail décent dans notre pays.
N'Famoro KEITA
L’Essor a marqué l’actualité médiatique de la semaine dernière en réalisant un triplé inédit de distinctions pour le même article de notre collègue de la rédaction, Aminata Djibo, intitulé : «Fistule obstétricale : quand donner la vie vire au cauchemar». Cette performance témoigne.
La 15è session ordinaire du Conseil d’administration de l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB) s’est tenue, hier dans la salle de conférences de l’établissement. Présidée par la présidente du conseil d’université, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, la réunion s’est déroulée en .
L’Institut Simon finance et management international (ISFMI) a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de la place, une cérémonie de remise de diplômes aux 211 étudiants en Licence et Master de la promotion baptisée Harouna Niang, économiste et ancien ministre de l’Industrie, du Commerce e.
Le directeur général de l’Onef, Boubacar Diallo et la représentante de la ministre chargée de l’Emploi, Mme Dicko Fatoumata Abdourhamane.
L’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation des établissements de santé (Anaes) a développé un plan d’actions contre les risques de corruption au sein d’un établissement de santé. L’étude sur le développement de ce plan et sur l’évaluation et la cartographie des risqu.
Pour le nouveau directeur général, la priorité reste la satisfaction des clients, leur offrir des réseaux toujours plus performants et accessibles partout sur le territoire national.