
La délégation visitant le cabinet vétérinaire «Labelvet» à l’Hippodrome en Commune I
Le gouverneur du District, Abdoulaye Coulibaly et le président de l’Assemblée permanente des chambres de l’agriculture du Mali (Apcam), Sanoussi Bouya Sylla, ont pris part à cette réunion. Avant la rencontre au gouvernorat, la délégation ministérielle avait accompli la dernière étape de ses visites de terrain au cabinet vétérinaire «Labelvet» à l’Hippodrome en Commune I. Cet établissement de soin pour les animaux a été créé en 1998 par Amadou Ousmane Traoré et Boubacar Niaré. Leur cabinet contribue beaucoup dans l’amélioration de la santé animale dans notre pays, notamment la santé bovine, le développement des vaccins, la lutte contre la rage et d’autres maladies canines. Ils forment aussi des étudiants.
Le ministre de l’Élevage leur a fait don de matériels vétérinaires, pour les encourager à toujours œuvrer pour le développement du pays.
Selon Youba Ba, cette visite a été l’occasion de s’imprégner des réalités des acteurs clés dans la pratique de la médecine vétérinaire et de la distribution des médicaments à usage vétérinaire. Et aussi de recueillir les difficultés que les pratiquants rencontrent dans leur quotidien.
Il soulignera que l’exercice de la profession vétérinaire est encadré par un cadre législatif et règlementaire dont le conseil supérieur de l’ordre des vétérinaires du Mali est la sentinelle et le garant moral. S’agissant des difficultés et problèmes évoqués, «il convient de chercher ensemble les solutions les plus appropriées, d’où le but de la démarche au sein de cette structure sanitaire», a-t-il déclaré. Et de dire que l’État continuera d’être aux côtés de ces services pour soigner et protéger les animaux, sécuriser les prescriptions de médicaments vétérinaires, contribuer à la recherche, la formation et à l’encadrement des agents techniques.
S’agissant de la réunion au gouvernorat, elle a porté sur le bilan à mi-parcours de la campagne 2025 dans la zone de Bamako. Les réalisations sont encourageantes: 1.715 bénéficiaires de tourteau issu de la trituration des 10% de graines de coton (une initiative présidentielle), l’acquisition des semences fourragères en cours pour une prévision de 759 ha de cultures fourragères. Aussi, sur une prévision de 93.089 tonnes de viandes à contrôler, la barre des 32.000 tonnes a été franchie, soit un taux de 34,98%.
À cela s’ajoutent 4.712 têtes de bovins d’embouche sur une prévision de 6.731 têtes soit 70% de réalisation, 11.476 d’ovins embouchés sur 15.720 têtes prévues soit un taux de 73%. Le ministre Youba Ba a, en outre, informé que les ventes promotionnelles de bovins lors de la fête de Ramadan ont été exécutées à 100%, soit 1.200 têtes vendues. Concernant les moutons de Tabaski, il y a eu 82,68% de réalisation soit 10.749 béliers sur une prévision de 13.000. Et sur 1.688 tonnes de lait à collecter, 867,28 tonnes ont été enregistrées, soit un taux de 51,45%, a-t-il expliqué. Pour le sous-secteur de la pêche et de l’aquaculture, il dira que les réalisations de productions halieutiques au terme du 1er semestre de la campagne 2025 sont de 57 tonnes de poissons sur une prévision 307 tonnes, soit 19%.
Le chef chargé de l’Élevage et de la Pêche a rappelé que l’économie malienne repose sur le secteur agro-sylvo-pastoral dont les activités sont fortement influencées par les aléas climatiques. De par l’effectif de son cheptel et sa place dans l’élevage de la sous-région, le sous-secteur contribue au Produit intérieur brut (PIB) au autour de 19%. La pêche et l’aquaculture constituent aussi une opportunité de création de richesses et d’emplois dans le pays, avec une contribution de 3,8% au PIB. Cela justifie un volume croissant des investissements publics et privés dans ce sous-secteur, s’est réjoui le ministre.
Youba Ba a fait savoir que ces visites de terrain avec les services techniques régionaux et les producteurs ont permis de constater des avancées significatives, mais aussi de prendre note des contraintes rencontrées par les acteurs du sous-secteur.
Les cadres des services techniques se sont dit satisfaits de cette initiative et ont félicité le ministre pour ses efforts. Par ailleurs, ils ont évoqué quelques difficultés, notamment le transport anarchique de viande, les difficultés d’acquisition de bureau par les services de contrôle au sein de certaines municipalités et l’insuffisance de l’aliment poisson.
N'Famoro KEITA
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