Célébration à Bamako des 30 ans de l’organisation, vendredi dernier dans un hôtel
Officiellement rejoints le 2 mai 1997 par la Guinée-Bissau, ces pays ont réussi
à ériger un espace communautaire viable, dynamique et solidaire au profit de
leurs populations. Actuellement, l’Uemoa au Mali, c’est 27 milliards de Fcfa
pour sept projets en cours dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et
de l’énergie.
Pour
célébrer ses 30 ans, la Commission de l’Union a organisé le 10 janvier à
Ouagadougou, une conférence qui a marqué le lancement officiel de l’ensemble
des activités, programmées le long de l’année aussi bien au siège de la
Commission qu’au niveau des bureaux de représentations dans les États membres.
À Bamako, l’événement a été célébré, vendredi dernier dans un hôtel, autour
d’une soirée de gala présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce,
Moussa Alassane Diallo, en présence du représentant résident de la Commission
de l’Uemoa au Mali, Mamadou Moustapha Barro.
Des membres du gouvernement, des
chefs de missions diplomatiques et consulaires, des anciens fonctionnaires de
l’Union y avaient été conviés. À l’occasion, le représentant résident de la
Commission est revenu sur les avancées réalisées au cours des 30 dernières
années. Il a mis en exergue les initiatives prises dans le sens de
l’amélioration des infrastructures notamment dans les domaines des transports,
de l’agriculture, de l’artisanat, de l’énergie et des mines, de l’industrie,
etc. Sans oublier les actions ayant favorisé la consolidation de la gouvernance
économique régionale et la performance des États membres dans la mise en œuvre
des réformes et politiques communautaires.
«L’Union continue dans la même
dynamique à tracer le chemin d’une intégration régionale réussie pour le
bien-être des peuples, grâce à l’engagement de ses autorités et à la parfaite
synergie d’actions entre ses différents organes», a déclaré Mamadou Moustapha
Barro. Il s’est félicité des performances du Mali dans la mise en œuvre des
réformes et des programmes communautaires ainsi que de la contribution des fils
du Mali à l’atteinte de ces résultats jugés très satisfaisants.
Le
chemin à parcourir est long, dans un monde en perpétuelle mutation, avec de
plus en plus de crises qui n’épargnent pas notre espace commun. À cet égard,
des documents de programmation stratégique, notamment la Vision 2040 et le Plan
stratégique, sont dans le circuit de validation pour «prendre en compte les
aspects complexes de paix et de sécurité au sein de l’Union», a annoncé le
représentant résident de la Commission.
Pour
sa part, le ministre de l’Industrie et du Commerce a salué le chemin parcouru
en matière d’intégration économique avec la mise en place d’une banque centrale
commune, d’une législation bancaire uniforme, d’un pôle commun de devise, d’un
code marché unique… Et s’agissant des politiques sectorielles, a-t-il ajouté,
des projets concrets ont été réalisés en matière d’aménagement hydro agricole,
d’infrastructures routières, de santé animale et humaine.
En outre, d’autres
programmes et projets ont marqué la vie des populations sur le plan de
l’enseignement supérieur à travers la création des pôles d’excellence de
formation professionnelle. Moussa
Alassane Diallo a appelé à plus de solidarité pour un approfondissement de
l’intégration et pour un mieux être des populations de notre Union.
Issa DEMBELE
Les chantiers de réformes dans le secteur des mines avancent. Plusieurs entreprises minières s’apprêtent à migrer vers le code de 2023 et elles s’engagent toutes à appliquer les mesures du contenu local. Aussi, notre dispositif se renforce-t-il avec la perspective de création d’une briga.
En continuant à investir dans la recherche, Barrick Gold Corporation proroge la durée de vie de ses gisements au Mali. Son complexe Loulo-Gounkoto est en bonne position pour atteindre ses objectifs de production de 2024 et a déjà apporté, durant le 2ème trimestre de l’année, 4,7 millions de.
Construction de centrales solaires, de postes et lignes de transport de l’électricité, renforcement des capacités de production des centres indépendants avec de nouveaux groupes électrogènes et toilettage profond des textes régissant le secteur de l’énergie… Plusieurs actions sont enga.
La question n’est pas saugrenue si l’on en juge par le niveau abyssal du déficit d’EDM-SA. Une révision de la politique tarifaire couplée à la diversification du mix énergétique pourrait permettre à l’entreprise publique de répondre aux besoins sans cesse croissants en électricité.
Le président de l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP), Pr Mamoudou Samassekou, et celui de l’Office central de lutte contre l’enrichissement Illicite (OCLEI), Dr Moumouni Guindo, ont signé, vendredi dernier, une convention de partenariat qui marque le début.
Ces chiffrent ont été révélés, la semaine dernière, par la Commission de l’Uemoa dans sa note sur l’IHPC. Ce document détaille qu’en avril 2024, la variation mensuelle du niveau global des prix dans notre pays est due principalement à la hausse des prix des produits des fonctions des c.