
Ce projet, financé par la Banque africaine de développement (BAD) est une initiative importante dans le développement de la culture du blé
Les
experts de l’Institut d’économie rurale (IER) viennent de mettre en valeur la
culture du blé dans notre pays. C’était, hier au Mémorial Modibo Keïta, à
l’occasion du lancement solennel du projet Technologie pour la transformation
de l’agriculture en Afrique (Taat) blé, phase II. La cérémonie d’ouverture a
été présidée par le conseiller technique au ministère de l’Agriculture, Dr
Mouhamed B Diarra, en présence du directeur scientifique de l’IER, Dr Kalifa
Traoré, et du coordinnateur du projet à l’IER, Dr Oumarou Goïta.
Ce
projet, financé par la Banque africaine de développement (BAD) est une
initiative importante dans le développement de la culture du blé et dans
l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans notre pays. Il
vise à obtenir un impact transformationnel de l’agriculture et une augmentation
durable de la productivité et de la production de blé pour améliorer la
sécurité alimentaire.
Mais aussi la croissance économique et réduire la
pauvreté dans le pays à travers la mise à échelle des technologies et
innovations développées, a rappelé Mouhamed B. Diarra. Selon lui, il vise aussi
à réduire la dépendance aux importations de blé à travers des réformes
politiques et institutionnelles visant à accélérer la fourniture d’engrais et
de semences résistantes et adaptées aux variabilités du climat.
Le conseiller technique a aussi rappelé que les besoins nationaux de consommation en blé sont d’environ 400.000 tonnes par an pour une valeur monétaire estimée à 70 milliards de Fcfa. Mais la production locale n’est que 40.000 tonnes par an, soit seulement 10% des besoins.
Cependant,
la filière blé recèle d’importantes potentialités de production inexploitées.
La mise en valeur de ce potentiel pourrait constituer des opportunités pour
réduire substantiellement le niveau des importations, renforcer le caractère
stratégique de la filière et améliorer le revenu des producteurs. Dans cette
perspective, l’IER et ses partenaires, notamment l’Icarda, contribuent
À l’amélioration de la production et de la
productivité du blé au Mali à travers la mise au point, l’adoption de nouvelles
technologies, a-t-il fait savoir. Et de dire que le projet Taat blé, phase II,
concernera, entre autres, la mise en place des plateformes d’innovations, le
renforcement des capacités des acteurs du secteur semencier, la facilitation de
l’accès aux semences certifiées à 4.220 productrices et producteurs de blé et
la formation de 3.000 autres.
Pour le représentant du département de l’Agriculture, le Taat blé devrait aussi permettre l’accès aux intrants à un coût abordable et se traduire par la diversification du système agricole malien à travers l’adoption de nouvelles technologies d’intégration du blé avec d’autres cultures.
Dr
Oumarou Goïta a expliqué que c’est un projet initié par les États africains
pour faire face aux différentes crises alimentaires. À partir de là, un certain
nombre d’axes stratégiques ont été pris à partir desquels le blé a été retenu
comme une culture stratégique qui constitue aujourd’hui l’une des plus prisées
au niveau national. Malheureusement, on constate qu’on est en train d’utiliser
nos devises pour lutter contre le chômage d’autres pays, a-t-il dit.
Pour lui,
on a toutes les potentialités (les variétés, les technologies, l’environnement
et les producteurs), malheureusement l’aspect politique manquait. Et d’ajouter
que pour les acquis de la première phase, ils ont pu identifier les variétés à
haut potentiel de rendement qui sont tolérantes à la chaleur et qui vont
jusqu’à 4, 5 et 6 tonnes à l’hectare (ha) contre auparavant des variétés de 2 à
2,5 tonnes à l’hectar. Selon lui, quant on arrive à mieux gérer l’eau, on a une
bonne production.
Il y a aussi des stratégiques de gestion des fertilisants. Le
blé est une culture qui aime les matières organiques. Et qui dit matière
organique dit lutte contre la dégradation de l’environnement. Il faut noter
qu’un schéma directeur de la production des semences sera défini pour faciliter
l’accès aux producteurs et la formation des différents acteurs autour des
différents axes stratégiques de production au niveau de la parcelle a précisé
Dr Oumarou Goïta.
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