
Colonel Assimi Goita, président de la Transition, colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants, colonel-major Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, sont en train de marquer l’histoire de notre pays par leurs actions novatrices et hardies.
Les trois hommes ont en partage le courage, la détermination, l’amour de la patrie, la volonté de transformer le Mali. Leurs actions marquent les esprits au dedans et au dehors du Mali. Les panafricains, toujours à la recherche de héros à célébrer, sont en passe de hisser le colonel Assimi Goïta au rang des icones comme Patrice Lumumba, Kwamé N’Krumah, Modibo Keita, Thomas Sankara ou encore Jerry Rawling.
Le colonel Assimi Goïta et le colonel Sadio Camara sont tout à fait dédiés au réarmement technique et moral de l’Armée nationale. Aujourd’hui, il est indéniable que les Forces armées maliennes sont en ordre de bataille pour faire la guerre contre les terroristes de tout bord, les marchands de haine, les semeurs de douleurs et de peines par le meurtre de nos soldats, des soldats étrangers et des civils.
Dédié à la quête permanente de la paix par la réconciliation, le colonel-major Ismaël Wagué est chargé de consolider la paix avec les mouvements armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Il mène aussi des actions pour ramener nos compatriotes qui se sont égarés sur le chemin de la violence meurtrière au nom de l’islam. Ensemble, ces officiers supérieurs font montre d’un courage hors norme. Ils se sont donné comme mission de changer ce qui est à changer pour que notre pays puisse rompre avec les crises qui
plombent sa bonne marche vers le développement. Leurs états de service plaident pour eux. En tant que soldats, ils ont crapahuté sur toutes les pistes sablonneuses et caillouteuses du territoire national. Ils sont connus au bataillon pour avoir fait le coup de feu lors des différentes campagnes de l’Armée.
De toutes ces années de pratique du métier des armes, ils ont eu le temps d’observer le fonctionnement de l’État et de tirer des leçons.
Aujourd’hui, la roue de l’histoire les ayant placés à la tête de l’État, ils entendent saisir l’opportunité pour mettre le pays sur le chemin vers une destination dont tous les Maliens rêvent. Il s’agit d’un pays unifié, pacifié, stable et orienté vers les actions de développement. Pour atteindre ces objectifs, il est incontournable de sortir le Mali du cycle infernal des crises politiques à répétition. Cela passe par des réformes institutionnelles pour bâtir un État aux fondements solides
Colonel Assimi Goïta
Âgé de 39 ans, le colonel Assimi Goïta commandait jusqu’aux événements du 18 août 2020 le Bataillon autonome des forces spéciales et des centres d’aguerrissement. Son cursus conduit tout droit à des postes de commandement. Pensionnaire du Prytanée militaire de Kati (1992-1998), il a poursuivi sa formation à l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro (Emia). Assimi Goïta optera pour la spécialité « Armes blindées et cavalerie » et est affecté, dès sa sortie de cette école, au 134è Escadron de reconnaissance de Gao en 2002.
En 2005, il rejoint le 123è Escadron de reconnaissance de Kidal jusqu’en 2008, année à partir de laquelle il est nommé commandant du Groupement tactique n° 3 dans le cadre de la lutte contre les groupes armés terroristes et les narcotrafiquants. Deux années plus tard, il prend les commandes de la 2è Compagnie de soutien (2011-2013), puis celles du 37è régiment de transport. C’est à partir de 2014 qu’il décide de se porter volontaire pour servir dans les forces spéciales.
Par la suite, Assimi Goïta occupera des postes de responsabilité dans la haute sphère de l’armée. D’abord à l’état-major général des armées, comme officier d’état-major au centre opérationnel interarmes ; puis comme chef de division opération de l’état-major de l’armée de terre.
Suite à l’attaque terroriste contre l’hôtel Radisson Blu, il est détaché en qualité de coordinateur des opérations spéciales du ministère de la Défense auprès de celui de la Sécurité. Homme d’action, l’officier supérieur retourne sur le terrain pour commander, de 2016 à 2017, l’unité opérationnelle du Bataillon autonome des forces spéciales déployées à Sofara (Région de Mopti). Puis, il devient en 2018, le patron de ce Bataillon et des Centres d’aguerrissement.
Le colonel Assimi Goïta a effectué plusieurs stages hors du Mali. Suite aux événements du 18 août 2020 ayant conduit à la fin du règne du président Ibrahim Boubacar Keita, il a pris la tête du Comité national pour le salut du peuple (CNSP). Aujourd’hui, le colonel Assimi Goïta est le chef de l’État du Mali, après la rectification de la Transition intervenue le 24 mai 2021.
Colonel Sadio Camara
Natif de la ville-garnison de Kati, le détenteur du portefeuille de la Défense et des Anciens combattants a derrière lui un riche parcours dans l’Armée. Homme de terrain, le colonel Sadio Camara a participé à plusieurs opérations militaires dans notre pays. Il s’agit en l’occurrence des opérations « Soutara » en 2002, « Djiguitougou » (2008), « Badenko » en 2011 et « Maliba » (2015). À ses qualités d’homme de terrain s’ajoute un talent d’instructeur hors norme pour avoir été le directeur du centre de formation du contingent 2013 à Markala.
Ce parcours brillant du ministre en charge de la Défense n’a rien de surprenant tant il est passionné du métier des armes depuis sa tendre enfance. Après ses premiers pas à l’école primaire Molo Coulibaly de Kati, Sadio Camara intègre le Prytanée militaire où il obtint le baccalauréat en 1999. La même année, il est incorporé dans l’Armée comme première classe avant sa nomination comme élève officier d’active.
Par la suite, Sadio Camara décroche le diplôme de chef de section interarmes. Sept ans plus tard, il effectue son cours d’application à l’Académie militaire de Sizanchang (Chine) dans le domaine de la protection des hautes personnalités. De 2014 à 2015, le colonel Camara suit dans le même pays, la formation du diplôme d’état-major.
Au titre de la formation continue, il effectue un séminaire sur la gestion des crises aux États-Unis en 2008 et participe. Deux ans plus tard, il prendra part à un séminaire de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Ancien directeur du Prytanée militaire de Kati (2016-2020), Sadio Camara a occupé plusieurs fonctions dans la sphère militaire. Il a commandé, tour à tour, les compagnies territoriales suivantes : Groupement d’intervention n°2 de la Garde nationale à Bamako, Compagnie territoriale du District, 11è Compagnie spéciale de Tunezit de Kidal. Cet officier supérieur est polyglotte. Il parle soninké, bambara, français, russe et anglais.
Colonel-major Ismaël Wagué
Nombre de Maliens l’ont connu comme le visage et la voix du Comité national pour le salut du peuple (CNSP). L’explication tient au fait que dans la nuit du 18 au 19 août 2020, nos compatriotes verront le colonel-major Ismaël Wagué, donner lecture de la toute première déclaration qui révélera le groupe d’officiers qui a pris le pouvoir suite à la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Le colonel-major Ismaël Wagué, 47 ans, était jusqu’à cette date le chef d’état-major adjoint de l’Armée de l’air. Homme de terrain, celui qui est à la fois pilote de chasse, de transport et d’avion léger, a derrière lui une carrière professionnelle riche.
Ismaël Wagué a effectué sa formation à l’école royale de l’air au Maroc. Il a obtenu ensuite son diplôme du cours de capitaine au Nigéria avant de passer à l’école d’état-major au Mali et à l’école de guerre en Chine. Ces parchemins lui ouvriront les portes de la haute sphère militaire où il occupera de hautes fonctions : commandant de l’escadrille de chasse de la base 101 de Sénou, chef de la division matériel et hydrocarbures à l’état-major de l’Armée de l’air, commandant de la Base aérienne 101 de Sénou.
Il fut également commandant de la région aérienne n°2, chef du centre des opérations aériennes de théâtres, chef de la cellule de coordination Air au sein du PCI.AT de la force conjointe du G5 Sahel, commandant par intérim de la zone de Défense n°6, commandant par intérim du secteur 4 de l’opération «Dambé ».
Le colonel-major Ismaël Wagué parle plusieurs langues dont le français, l’anglais et le russe.
Rédaction Lessor
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