
Dans la cour de la Maison de la femme, de
l’enfant et de la famille de la rive gauche, elle était assise devant une table
habillée d’une robe ample qui lui couvre pieusement le corps. Sur ce mobilier,
les œuvres de l’artisane constituées de différents designs sont exposées. On y
trouve des paniers, des sandales artisanales, porte-clés assortis de lettres
d’alphabet, des sacs, etc.
Le prix de ces joyaux varie entre 500 et
15.000 Fcfa. «Je me sers de fils, d’aiguilles et de perles pour réaliser ces
objets», renseigne-t-elle avant de préciser que depuis plus d’une année, elle
est formatrice dans cette structure en charge de favoriser l’autonomisation de
la femme. Elle a transmis son savoir à près d’une centaine d’apprenantes.
Cette
année, plus de quarante bénéficiaires ont appris le métier du perlage. Elle
assure que les gens sont de plus en plus séduits par cet art. La formatrice a
participé à plusieurs foires d’exposition au niveau national et est bien connue
du monde artisanal surtout en Commune V du District de Bamako. Elle est
responsable de la communication dans le bureau des artisans de cette
circonscription. Ses produits sont exportés ailleurs notamment au Brésil suite à
des commandes.
Avec une dizaine d’années d’expériences, la
trentenaire dit être autonome grâce à cette activité. «Ma formation a duré cinq
ans dans un centre créé par ma tante. Celle-ci est une Brésilienne. Son établissement
est la première structure à Bamako spécialisée dans ce type de tissage»,
explique la mère de cinq enfants. À ses débuts, elle dessinait les modèles
d’objets sur des feuilles avant de les produire. Son expérience et son
expertise, affirme-t-elle, lui permettent de confectionner les produits en
imaginant leur forme. Selon Mme Coulibaly Mariam Traoré, les perles sont importées
de la Chine.
Ce produit, souligne-t-elle, est souvent rare sur les marchés de
Bamako. Cette situation engendre la cherté de ces produits en verre. La spécialiste
du perlage regrette l’absence de financement pour stocker une grande quantité
de perles afin d’accroitre sa production. Elle invite les autorités à lutter
contre le népotisme dans le secteur de l’artisanat afin que tous les bons
artisans puissent accéder à des opportunités d’exposition des produits à l’étranger.
Ces ornements ont leur place dans nos administrations pour servir de boites à outils ou cadeaux. En faisant des commandes dans les Maisons de la femme, nous contribuerons à rendre davantage performants ces établissements publics et créer une valeur ajoutée à l’essor du secteur.
Mohamed DIAWARA
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