
Échanger avec les populations de la Région de Mopti sur les
enjeux de cette réforme électorale majeure, les innovations contenues dans le
document ainsi que leurs implications sur l’organisation et la gestion des opérations
électorales et référendaires était la quintessence d’une séance de restitution
animée par une délégation du CNT conduite par son vice-président le conseiller
Assarid Ag Imbarcaouane à Mopti. La rencontre s’est tenue dans la salle de conférence
du gouvernorat, le lundi 18 juillet dernier sous la présidence du gouverneur,
le colonel-major Abass Dembélé. Elle a mobilisé outre les autorités
administratives, les élus, les représentants des partis politiques, les organisations
de la société civile, les légitimités traditionnelles et religieuses des 4
cercles de la région.
Le représentant du maire de la Commune urbaine de Mopti,
Badou Maïga s’est réjoui du choix de sa collectivité pour abriter cette
importante rencontre. Le vice-président du CNT, Assarid Ag Imbarcaouane a fait
observer une minute de silence en la mémoire des militaires maliens, étrangers
et les civils tombés suite au conflit qui nous assaille notamment dans la Région
de Mopti. Avant d’expliquer qu’il est du devoir de la représentation nationale
quant il siège sur une réforme politique majeure d’en informer le peuple, «c’est
pourquoi nous avons été dépêchés par le président du CNT pour vous faire la
restitution de la nouvelle loi électorale que nous avions adaptée à notre
contexte politique national.
Nous avons voulu la présence de tous les acteurs du processus dont je salue la grande mobilisation à cette séance (partis politiques, élus, associations et tous les concernés par le processus) pour une appropriation des conditions inscrites dans cette loi qu’il faut remplir pour conquérir le suffrage. Cette loi est l’instrument qui va régir les futures joutes électorales, dont les municipales, les élections des cercles, des régionales, les législatives et la présidentielle».
Le colonel-major Abass Dembélé a invité les participants à
des échanges constructifs afin d’éviter comme par le passé que les mêmes causes
ne produisent les mêmes effets.
Le président de la Commission des lois, Souleymane De a
d’abord rappelé que cette restitution vise à communier, échanger avec les
forces vives de la nation pour dissiper les malentendus, les incompréhensions
et surtout faire comprendre les enjeux du moment. «Nous sommes en crise et il
faut sortir de cette transition avec des élections dont les résultats seront
acceptés de tous. Pour cela, il faut que l’instrument juridique qui encadre ces
élections soit consensuel et inclusif», a-t-il souligné. Il a ensuite fait la
genèse des travaux préliminaires pour la relecture du texte soumis au CNT. La
commission a entendu, entre autres, 87 entités, dont tous les anciens ministres
et secrétaires généraux de l’Administration territoriale, les anciens ministres
en charge des réformes, des personnes ressources qui ont intervenu dans le
processus électoral, dont les observateurs qu’ils soient nationaux ou
internationaux.
Après les différentes consultations et les travaux internes, le
CNT a apporté 92 amendements au texte de base pour aboutir à la nouvelle loi électorale.
Dans sa présentation du texte, il a mis en exergue
l’innovation majeure qu’est la création de l’organe unique de gestion des élections
dénommé Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE). Cette
disposition permet de mettre fin à l’implication de plusieurs institutions et
structures de l’état (DGE, CENI) dans la gestion des élections.
Elle donne à
l’AIGE plus de pouvoirs, de responsabilité et d’indépendance, gage
d’efficience, de performance et de crédibilité a précisé Souleymane De.
Cependant, a tempéré le spécialiste, la loi prévoit dans une certaine mesure,
l’organisation et la gestion des élections avec le ministère de
l’Administration territoriale qui conserve ses missions régaliennes. Il donne
un appui technique à l’AIGE en précisant le nombre de bureaux de vote, leurs
emplacements, la conservation du matériel électoral et la mise à disposition de
son expertise de formation et l’authentification des procurations.
Le président de la Commission des lois du CNT a expliqué que
le Mali a connu 10 lois électorales qui visaient toutes la recherche d’un mode
de gestion pérenne de nos élections. Cette dernière qu’il a jugée
apaisante requiert l’appropriation et l’implication de tous les acteurs du
processus pour minimiser les crises post-électorales.
Dramane COULIBALY
Amap-Mopti
Rédaction Lessor
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