
Après la période faste de l’hivernage, s’installe
celle de la contre saison. En cette période, les cultures maraîchères ont la
cote. Cela au grand bonheur des ménagères et des commerçants. Chacun y trouve
son compte
À seulement quelques semaines du début du mois de Ramadan,
les produits maraîchers : oignon, tomate, carotte, pomme de terre, chou,
etc. inondent les marchés de Bamako. Ils sont également accessibles à un prix
abordable pour ne pas dire modique. Cette abondance qui se fait souvent au
détriment des producteurs, réconforte visiblement de nombreux ménages.
Fatoumata Sangaré est cuisinière pour une cantine à
Bamako-coura Bolibana, en Commune III du District de Bamako. Depuis quelques
semaines, elle double la quantité d’oignon utilisé pour sa cuisson. L’oignon
qu’elle payait à 350 Fcfa le kilogramme est aujourd’hui cédé à 250 Fcfa voire
moins.
«Ce n’est pas mauvais comme rabais», commente la ménagère. Rencontrée sur le chemin du marché, Mme
Salimata tient un panier à la main.
«En cette période, les légumes frais sont
cédés à un prix abordable. Avec peu d’argent, on peut remplir son papier.
Cette
baisse permet d’économiser de l’argent pour pouvoir acheter d’autres condiments
tels que la viande ou le poisson afin d’agrémenter la sauce», explique Mme
Salimata, l’air enthousiaste.
Vendredi 25 février dernier. Il est presque 11h
au Grand marché de Kalaban Coura. Transportant des sacs remplis de légumes
frais, une Sotrama s’arrête en face du souk. Un enfant au dos, Binta fait
partie des propriétaires de ces colis.
La mère de famille regagne aussitôt sa
place. Elle confie quitter chaque jour son domicile pour venir vendre les
légumes qu’elle cultive dans son potager à Niamakoro Koda, en Commune VI. Cette
activité lui permet de subvenir aux besoins de sa famille.
La surabondance de légumes est visible un peu partout. Au
petit soir comme au petit matin, ces produits jonchent à même le sol le long
des artères ou routes passant devant nos marchés. Ils sont disposés sur les
étals des vendeuses du coin ou installées le long des routes et des carrefours.
Penda Keïta est venue s’approvisionner auprès d’une d’elle. «Avec seulement 750
Fcfa, on peut avoir suffisamment de concombres, de tomates, de salade et
d’oignons», confie-t-elle. Au marché «Wonida», estime-t-elle, ces produits
alimentaires coûtent encore très moins chers.
Situé à l’entrée nord du Grand marché de Bamako, ce marché à
légumes grouille de monde dans l’après-midi et tôt le matin. L’ambiance y est
sereine et bruyante. Ce site est la destination privilégiée des légumes frais
de toutes sortes venus notamment de Kati, de Dio et d’autres localités du
pays.
Selon les commerçants, Samba
Camara et Toumani Traoré, cette profusion est due au fait que les premières
récoltes des localités de Niono et Koury, commencent à venir sur le marché.
«Les producteurs sont obligés de vendre localement et souvent à vil prix pour
éviter que les produits pourrissent», expliquent-ils.
À côté d’eux, Modibo
Traoré emballe des sacs remplis de choux. Celui qui vend en gros au marché
«Wonida» depuis quatre ans explique : «Les prix oscillent entre 12.500 à
15.000 Fcfa pour le sac de tomate et 9.000 à 10.000 Fcfa le sac de choux, soit
une baisse estimée à plus de 50%.»
Kadiatou Diarra est une détaillante qui s’y
approvisionne en légumes frais pour ensuite les revendre au marché de Baco
Djicoroni, en Commune V.
Elle dit faire de bonnes affaires. Des adolescents
comme Adama Traoré, 14 ans, trouvent également leur compte. Lui et ses
camarades aident les femmes en transportant leurs bagages sur la tête ou dans
un pousse-pousse, selon le poids de la marchandise et sa destination. «Par
jour, je gagne entre 1.000 et 2.000 Fcfa», indique ce jeune homme.
Les moto-taximen se frottent aussi les mains. L’un d’eux, Ali Konta, explique : «Grâce aux mouvements des clients qui viennent s’approvisionner en légumes, je gagne ma recette journalière. Après ma course de la journée, je viens m’arrêter à proximité du marché le soir pour transporter certaines femmes et leurs marchandises.». Il peut avoir entre six et sept clientes durant ce laps de temps.
Makan SISSOKO
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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