
Cette évaluation des hôpitaux distingue et récompense les établissements les plus performants
C’est encore le Centre hospitalier universitaire (CHU) Pr
Bocar Sidy Sall de Kati qui a été sacré premier lauréat de l’évaluation de la
performance des hôpitaux au titre de l’année 2021 comme lors de la précédente édition.
Il occupe donc la tête du classement avec un score de 103 points sur 135.
Cette distinction a été remise, hier, à la faveur de la 4è édition
de l’évaluation de la performance des hôpitaux. Organisée par l’Agence
nationale d’évaluation et d’accréditation des établissements de santé (Anaes),
la cérémonie de restitution des résultats était présidée par le représentant de
la ministre de la Santé et du Développement social, Souleymane Traoré. C’était
en présence du directeur général de l’Anaes, Sékouli Fadjadji Touré, et des
directeurs des hôpitaux.
Le CHU de Kati a perçu une récompense symbolique, c’est-à-dire
un chèque de 750.000 Fcfa. L’hôpital de Sikasso qui a été classé deuxième avec
un score de 97 points a reçu 500.000 Fcfa. Le Centre national
d’odontostomatologie Pr Hamady Traoré a occupé le troisième rang avec 95 points
sur le même dénominateur. Cet établissement a eu aussi symboliquement un chèque
de 250.000 Fcfa.
Cette évaluation des hôpitaux vise à distinguer et récompenser
les établissements les plus performants afin de créer une saine émulation entre
eux dans le but d’accroître leur performance. Au titre de l’année 2021, l’Anaes
a évalué 14 hôpitaux à travers treize indicateurs généraux et quatre indicateurs
spécifiques dont la pertinence et le mode de calcul ont été fixés de commun
accord avec les parties prenantes.
Au nombre des indicateurs, le nombre moyen
des journées de rupture des 40 Médicaments essentiels génériques (MEG) et
consommables traceurs, le nombre moyen des journées d’immobilisation des 10 équipements
clés, le taux de recouvrement des recettes et celui de satisfaction des
usagers. S’y ajoutent le taux moyen de disponibilité des 10 examens biomédicaux,
la capacité d’autofinancement, le taux de mortalité intra hospitalière et la
proportion de protocoles de recherche mise en œuvre.
De façon générale, a expliqué le directeur général de
l’Anaes, les aspects liés à la rupture de médicaments et réactifs, la panne d’équipements,
la gestion des déchets hospitaliers, la gouvernance et la satisfaction des
usagers ont connu une nette amélioration au niveau des hôpitaux. Sékouli
Fadjadji Touré a assuré que les établissements hospitaliers ont démontré toute
leur capacité d’adaptation à travers la mise en place des comités d’animation
et le développement de la culture de l’auto-évaluation.
Pour lui, la mise en œuvre
des recommandations formulées au cours des différentes missions d’évaluation a
permis, sans nul doute, de rehausser le niveau de la qualité des soins au sein
de ces établissements. Le patron de l’Anaes a aussi estimé que ces résultats
sont le fruit du travail en équipe et de l’engagement du personnel de l’Agence.
Le représentant de la ministre de la Santé et du Développement
social a rappelé le contexte de la cérémonie, placée sous le signe de l’amélioration
continue des pratiques professionnelles orientées vers les soins humanisés.
Selon lui, ces évaluations constituent une opportunité pour renforcer davantage
le dispositif du contrat de performance signé entre son département et les
directeurs généraux des hôpitaux, mais d’inciter à l’engagement de tous les
acteurs pour la qualité des soins.
«Il s’agit pour nous de renforcer les acquis, dont nous
disposons, et de faire en sorte que les meilleurs exemples et les
recommandations formulées lors des missions d’évaluation successives soient
capitalisés», a relevé Souleymane Traoré. Et de dire que ces contrats feront
l’objet d’une évaluation cette année.
Les trois lauréats ont promis de redoubler d’efforts pour apporter des soins de qualité à la population. Il n’appartient plus qu’aux autres hôpitaux de marcher sur les traces de ces bons élèves.
Makan SISSOKO
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