
Le
Mali, depuis 2003, organise chaque année la Journée africaine de la médecine
traditionnelle (JAMT) le 31 août. Les activités de célébration de cette année
ont été organisées, grâce au soutien financier du ministère de la Santé et du
Développement social, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS),
l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) et d’autres partenaires du
secteur privé pharmaceutique national.
«La
contribution de la médecine traditionnelle à la santé holistique et au
bien-être pour tous» est le thème choisi par l’OMS-Afrique pour cette 21è
édition de la JAMT. Le thème est aligné sur celui du premier Sommet mondial de
l’OMS sur la médecine traditionnelle à Gandhinagar (Gujarat), en Inde, le 17 et
18 août 2023, pour promouvoir la sensibilisation et de renforcer l’impact de ce
thème au niveau régional et national. Un rendez-vous que notre pays n’a pas
manqué.
Dans une note remise à la rédaction, le chef du département médecine
traditionnelle (DMT) au sein de l’Institut national de santé publique (INSP),
Pr Rokia Sanogo, indique que la participation de notre pays à ce Sommet est une
reconnaissance de son rôle d’avant-garde dans la valorisation de la pharmacopée
et la médecine traditionnelles africaines. Elle a rendu hommage aux pionniers à
savoir Dr Sominé Dolo, ministre de la Santé à l’indépendance et le Pr Mamadou
Koumaré, premier directeur de l’Institut national de phytothérapie et médecine
traditionnelle (INRPMT) et premier Africain, responsable de la médecine
traditionnelle au niveau de l’OMS Afrique.
Pour
le Pr Rokia Sanogo, notre pays a fait des progrès notamment dans le domaine de
la recherche sur la pharmacopée et la médecine traditionnelles africaines. Ce
qui lui a valu des reconnaissances au niveau régional et international.
Parmi lesquelles, le prix scientifique Kwame Nkrumah de l’Union africaine en
2016, le centre d’excellence de l’OOAS, le centre collaborateur de l’OMS en
1981, le prix Galien Afrique au sirop Balembo comme meilleur produit issu de la
pharmacopée africaine en décembre 2021 lauréat du 1er prix Macky Sall pour la
recherche du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames)
en 2022.
L’adoption des textes de l’Institut national de recherche sur la
médecine et la pharmacopée traditionnelles (INRMPT) en août dernier est également un acquis
majeur. Le chef du DMT a rappelé que depuis 55 ans, le succès de la recherche à
son département a permis la mise au point de nombreux Médicaments traditionnels
améliorés (MTA). Il s’agit de quatorze MTA qui ont eu une autorisation de mise
sur le marché depuis 1983 dont 7 sont sur la liste nationale des médicaments
essentiels et le Formulaire thérapeutique national du Mali.
À partir de 2016,
dira-t-elle, il y a eu la production et la distribution des MTA à travers le
circuit national du médicament dans le cadre du partenariat public-public avec
la Pharmacie populaire du Mali (PPM) et la signature d’une convention
stratégique entre la PPM et l’INRSP en 2017. Pr
Rokia Sanogo a aussi souligné qu’au niveau communautaire, la médecine
traditionnelle constitue le premier maillon de la pyramide sanitaire nationale.
Elle témoignera que ses ressources sont les plus accessibles grâce aux
praticiens du domaine.
Mohamed DIAWARA
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