
Le programme vise à faciliter l’accès
des plus démunis au financement
L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de
l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, dans son département. C’était
en présence du directeur du projet, Dramane Sidibé. Cette session était
consacrée à l’examen et l’adoption du Plan de travail et du budget de l’année
2023. Elle a été egalement l’occasion de valider le rapport narratif et
financier de l’exercice qui s’achève, de faire des observations qui permettront
d’améliorer les performances atteintes par l’équipe du projet inclusif/SD3C.
Le Projet de financement inclusif des filières
agricoles élargi au projet SD3C, (Projet inclusif/SD3C), est un projet initié
par le gouvernement avec l’appui financier du Fonds international de
développement agricole (Fida), du Royaume de Danemark et du Canada. L’objectif
est d’accroître l’inclusion financière des petits producteurs et des Petites et
moyennes entreprises (PME) agro-alimentaires au Mali. Le Projet inclusif a réalisé
quatre ans d’exercice sur un cycle de six ans et a atteint des résultats fort
encourageants.
Dans les zones d’intervention; à savoir : les
Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti, 8.135 groupes démunis
(GD) pour un effectif total de 247.224 membres ont été accompagnés, avec 78% de
groupements de femmes. Le taux de réalisation de cette activité par rapport au
Plan de travail et de budget annuel (PTBA) au 30 septembre 2022 est de 82%. Le
montant total de prêts accordés aux GD par les Systèmes financiers
descentralisés (SFD) est évalué à un peu plus de 9,4 milliards de Fcfa, dont
54% alloués aux groupements de femmes.
En outre, 2 .272 dossiers ont été
verdis pour un montant total d’un peu plus de 2,6 milliards de Fcfa, soit
27,91% du montant des prêts débloqués. Au total, 252. 322 personnes démunies
ont eu accès aux services financiers dans les zones rurales, soit 72% de
réalisation de la cible de fin de projet.
En initiant ce projet, le gouvernement avait souci
de contribuer au relèvement des conditions de vie des populations rurales tout
en réduisant la vulnérabilité des couches défavorisées par un accès facilité
aux produits et services des SFD, a rappelé le ministre de l’Industrie et du
Commerce. Selon lui, cette session se tient après une revue à mi-parcours. Un
moment d’analyse qui, selon lui, a permis au gouvernement ainsi qu’aux
partenaires qui l’accompagnent dans la mise en œuvre du projet Inclusif de
faire une introspection objective et de tracer les lignes directrices qui
orienteront la mise en oeuvre pour davantage de performance au cours des deux
prochaines années.
«L’exercice 2022 qui consacre la quatrième année
d’opérationnalisation et dont nous
sommes appelés aujourd’hui à apprécier le bilan, a été particulièrement affecté
par des discussions de procédures avec nos partenaires techniques et financiers
sur la mise œuvre de «la composante B». toute chose ayant fragilisé le rythme
et l’élan de performance,enclenché par cette composante aux sortir de
l’exercice 2021», a indiqué Mahmoud Ould Mohamed.
En dépit de ces contraintes, le ministre en charge
de l’Industrie a souligné que l’observation et l’analyse de la progression des
performances du Projet de 2019 à nos jours, indiquent une tendance positive
vers l’atteinte des résultats globaux convenus avec les partenaires (66,68% de
réalisation physique globale contre 84,09% d’exécution financière au 30
septembre 2022). Il a aussi précisé des avancées majeures dans la réalisation
globale des activités prévues dans le PTBA avec des performances jugées
satisfaisantes aussi bien pour les réalisations physiques que pour celles
financières et qui sont respectivement de 75,42% et de 71,81%.
Pour sa part, le directeur du Projet inclusif a expliqué que son projet travailler dans la facilitation de l’accès des plus démunis au financement. Il s’agit des femmes, jeunes, des organisations de producteurs et des PME qui interviennent dans le domaine agricole. Dramane Sidibé a aussi évoqué le contexte sécuritaire qui limite les interventions du projet et l’accès difficile à certains équipements adaptés au besoin du monde agricole.
Makan SISSOKO
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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