
Des participants à l’atelier, hier dans un hôtel de la place
Le projet «Promotion de l’agriculture durable et des métiers ruraux et péri-urbains pour la sécurité alimentaire» (Jigitugu+) et le «Projet d’appui au renforcement d’une économie locale résiliente en zone frontalière sud du Mali face au changement climatique» (Worodougou) ont été officiellement lancés, hier, au cours d’un atelier organisé par l’ONG Helvetas dans un hôtel de la place.
La cérémonie était présidée par le représentant du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Lacina Diarra, en présence de la représentante du ministre de l’Agriculture, Mme Traoré Fatoumata Coulibaly. On notait également la présence de la représentante du bureau de la Coopération suisse au Mali, Fati Bovey, de celui de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Mali, Dr Paul Bornkamm, ainsi que le directeur pays de l’ONG Helvetas, Célestin Dembélé.
Ces financements viennent compléter les fonds propres de Helvetas et les contributions des bénéficiaires afin de mettre en œuvre ces deux projets ambitieux dans les Régions de Bougouni, Sikasso, Koutiala, San et Mopti. La finalité du projet Jigitugu (espoir pour un avenir durable), qui durera 4 ans, est la promotion de l’entrepreneuriat rural et le développement des filières agricoles conduisant à une autonomisation économique des jeunes et des femmes.
Son action s’articule notamment autour de l’agro-écologie pour une agriculture durable et résiliente et des dispositifs financiers inclusifs pour l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Avec un financement total de 9 millions de francs suisses, environ 6 milliards de Fcfa, la direction du développement et de la Coopération suisse apporte 50% du budget total contre 32% pour le Service de développement du liechtenstein (LED) et 18% pour les bénéficiaires.
Quant au projet Worodougou d’une durée de 3 ans, financé par la coopération allemande, il interviendra au Sud du Mali (d’où son nom worodougou). Avec un budget de 1,25 milliard de Fcfa, ce projet permettra de toucher 20.000 personnes directement. Ces bénéficiaires, issus des six communes des Régions de Sikasso et Bougouni, auront accès aux retenues d’eau, marchés et à des pistes rurales qui seront réalisés dans leurs localités. Le projet vise également à renforcer la cohésion sociale en prenant en compte les valeurs culturelles. Il s’inscrit dans le cadre de la coopération allemande, dont le portefeuille important vise à renforcer le secteur agricole, ainsi qu’à promouvoir la paix et la cohésion sociale au Mali.
Le représentant du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation dira que ces deux projets Jigitugu et Worodougou sont en phase avec les priorités de notre pays notamment l’objectif global 5.2 du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (Credd 2019-2023) qui est d’assurer le droit des citoyens à une éducation et une formation de qualité à travers un système éducatif inclusif, mieux adapté, cohérent et fonctionnel. Il en est de même pour les politiques sectorielles dans les domaines de l’agriculture, de la formation professionnelle et de l’environnement, a déclaré Lacina Diarra.
Le directeur pays de l’ONG Helveta a précisé que le projet Jigitugu existait déjà mais qu’il va connaître une nouvelle phase avec des ambitions plus grandes et une diversification de financements. Il dira aussi que c’est un projet sur fonds propres de l’ONG Helvetas, pour lequel son organisation a reçu une contribution additionnelle de la Coopération suisse. Selon Célestin Dembélé, le projet Jigitugu va permettre de former et accompagner des petites entreprises dans des filières agricoles, vertes ou artisanales, constituer un vivier de formateurs endogènes et de maitres d’apprentissage pour des formations et conseils de proximité. Le projet offrira également des alternatives d’éducation-formation à des adolescents et des jeunes avec des passerelles vers la formation professionnelle et l’auto-emploi.
Quant au projet Worodougou, a indiqué Célestin Dembélé, il se focalisera sur une économie inclusive dans des zones frontalières au Sud de Sikasso et de Bougouni et la réalisation d’infrastructures comme de petits barrages et des foires hebdomadaires. Le projet prendra également en compte, le renforcement de la cohésion sociale dans un contexte de changements climatiques.
Makan SISSOKO
-.
En début d’année, une bonne partie de l’élite scientifique de l’Institut d’économie rurale (IER) a fait valoir ses droits à la retraite. Tiraillée entre l’inquiétude sur la relève et les petits remous autour de la régularité des statuts du personnel, la structure est aujourd’hu.
11,6 millions de tonnes de céréales sur 6,6 millions d’hectares. Ce sont les objectifs de production fixés cette année par le ministère de l’Agriculture pour la campagne agricole, qui démarre dans un contexte jugé favorable à plus d’un titre. Sur la question, le ministre de l’Agricul.
Quarante-quatre documents scientifiques, dont 28 rapports d’activités et 16 propositions de recherche, seront examinés au cours de la 31è session du Comité de programme de l’Institut d’économie rurale (IER), ouverte hier au Centre régional de recherche agronomique (Crra) de Sotuba..
17 millions d’euros, environ un peu plus de 11 milliards de Fcfa. C’est le montant mobilisé pour faciliter l’insertion socioprofessionnelle de 5.500 jeunes dans le cadre du Projet formation professionnelle pour la jeunesse au Mali «Chinfinw ka Baara sira». En français, le chemin des jeunes.
Le 21 juin marque la Journée internationale de la girafe. Moins médiatisée que d’autres espèces emblématiques, la girafe traverse une crise silencieuse. En trois décennies, sa population mondiale a chuté de plus de 150.000 à environ 117.000 individus, soit une baisse alarmante de 30 %, sel.