L’enseignement des langues locales jette les bases de l’apprentissage tout au long de la vie
C’est en collaboration avec Global Book Alliance (GBAIA) et l’Organisation malienne des éditeurs de livres(OMEL) et en présence du chargé d’affaires par intérim de l’ambassade des États-Unis au Mali, Brian Nubert, et du secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Kinane Ag Gadeda.
Le chargé d’affaires a souligné que l’apprentissage de la lecture dans sa langue est la meilleure manière de renforcer la confiance et préparer les élèves à la réussite à long terme, non seulement à l’école, mais aussi dans la vie et dans leurs carrières. L’enseignement des langues locales à l’école au primaire jette les bases de l’apprentissage tout au long de la vie. C’est ainsi qu’au cours des six dernières années, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) s’est engagée aux côtés du ministère de l’Éducation nationale à développer des manuels de lecture et d’écriture en bamanankan, a déclaré Brian Nubert.
“Ce projet va nous permettre de regarder des visages souriants des élèves avec de nouveaux livres illustrés qui reflètent leur réalité en tant que jeunes citoyens du Mali, mais aussi leur histoire, culture et valeurs qui nous ramènent au monde d’opportunités qui nous attend. Un monde d’opportunités non seulement pour eux, mais aussi pour les éditeurs maliens s’ils arrivent à relever ce défi et à élargir le marché du livre de lecture adapté, a renchéri le chargé d’affaires.
Kinane Ag Gadeda a remercié l’ambassade des États-Unis pour ses efforts constants en faveur de notre pays, notamment à l’éducation. «Aujourd’hui, nous recevons des livres et c’est très important pour notre école», a-t-il dit. Le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale a ajouté que les ressources pédagogiques pour le système malien sont rares, car les enfants n’ont pas l’habitude d’ouvrir un livre. L’USAID corrige cela avec la remise de ces livres en bamanankan. Il indiquera que les éditeurs, les auteurs et les chefs de projet doivent se mettre ensemble pour pouvoir produire des ressources pédagogiques de qualité.
Fatoumata Keïta, coordinatrice du projet USAID Global Book Alliance, révélera que la distribution des livres en bamanankan a déjà eu lieu dans 200 écoles. Les écoles bénéficiaires de ces livres font partie de l’Académie de Koulikoro, mais aussi des deux Académies de Bamako (Lafiabougou, Torokorobougou, Bamako Coura, Banankabougou, Banconi), les Cap de Fana, Baguineda et Kati. «Le choix de la langue nationale comme médium d’apprentissage répond à une politique linguistique», a-t-elle dit. Ces livres permettront aux enfants d’apprendre des histoires et d’améliorer leurs connaissances
Djénéba KASSOGUÉ
Rédaction Lessor
Au Mali, les entreprises féminines représentent moins de 10% du secteur privé et, malheureusement, la majorité d’entre elles évoluent dans le secteur informel..
Proclamée par la 38e session de la Conférence générale de l'UNESCO (novembre 2015), la Journée du patrimoine mondial africain (5 mai) est l'occasion pour les peuples du monde entier, et en particulier les africains, de célébrer le patrimoine culturel et naturel unique du continent..
Dans le cadre de ses opérations de rapatriements, et dans une démarche de soutien et de solidarité envers les ressortissants maliens en situation de détresse, le ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, en collaboration avec son partenaire l’Organisat.
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 avril 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat..
Huit personnes sont tombées dans les filets de la police de Ménaka: le chef de la centrale, le chef de dépôt, un agent de dépotage ainsi que des receleurs, tous pris en flagrant délit de vol et de vente de carburants de la centrale électrique de Ménaka..
Au cœur des enjeux politiques et sécuritaires au Mali réside un processus crucial : le Dialogue inter-Maliens (DIM), une tentative essentielle de transcender les divisions pour forger un avenir commun. On s’interroge : comment poser les véritables jalons d’une réconciliation et d’une paix.