
Les prix plafonds sont respectés au niveau des points de vente visités
L’objectif global était de s’enquérir de l’état
d’approvisionnement du marché en produits alimentaires nécessaires pour la
consommation de la population pendant ce mois béni de Ramadan. La première étape de la visite a concerné la boutique
d’Oumar Dembélé, située près du rond-point de l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou.
La délégation a pu constater sur place que les prix indicatifs plafonds des
produits de grande consommation sont
scrupuleusement respectés par ce commerçant. C’est le cas du kilogramme
de sucre local qui est cédé à 500 Fcfa et 600 Fcfa pour le kilogramme de sucre
importé. Quant au litre d’huile locale, il est vendu à 1.000 Fcfa contre 1.200
Fcfa pour l’huile importée.
Après cette étape, la délégation s’est rendue au magasin de
stockage de Mama Daff. Ce grossiste met à la disposition de la clientèle une
large gamme de produits comme le sucre qui connaît une forte demande en ce mois
de Ramadan. Mama Daff a indiqué que le prix du sac de sucre local de 50 kg est
de 28.000 Fcfa. Le prix du sac de 50kg de riz importé est fixé à 22.500 Fcfa et 4.500 Fcfa pour le sel iodé de
20kg. Il a rassuré les visiteurs du jour quant à la disponibilité des produits.
Au terme de cette
visite, le gouverneur de la Région de Ségou s’est réjoui de constater que les
prix plafonds des denrées de première nécessité
sont respectés au niveau de ces points de vente. Le contrôleur général de
police Alassane Traoré a exhorté les commerçants détaillants et grossistes à
maintenir le cap pendant et après le mois de Ramadan. «Notre souci, c’est l’approvisionnement
correct du marché pour la satisfaction des besoins de nos populations», a-t-il
fait remarquer.
S’exprimant sur la stabilité des prix des denrées
alimentaires de grande consommation dans la région, le directeur régional du
commerce, de la consommation et de la concurrence de Ségou a souligné que cette
situation est le résultat des dispositions prises par les autorités
administratives afin que les opérateurs économiques puissent s’approvisionner
auprès des usines. «Au niveau du prix du sucre, nous n’avons pas eu de tension
cette année», a révélé Djakaridia Dembélé, avant d’ajouter que les
grossistes disposent de quantités suffisantes de produits pour pouvoir assurer
l’approvisionnement correct du marché.
En outre, Djakaridia Dembélé a indiqué que la brigade de
contrôle des prix de la DGCC ne compte pas dormir sur ses lauriers. Elle
continuera à multiplier ses actions dans le cadre de la lutte contre la vie chère.
Mamadou SY
Amap-Ségou
Rédaction Lessor
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