
Les lecteurs les plus assidus de cette
rubrique se rappelleront sans doute de cette histoire de châtiment corporel
dont nous avons fait écho la semaine dernière dans nos colonnes. La sordide
histoire s’est déroulée à Faladiè-socoro (Commune VI du District de Bamako) et
s’est soldée par la mort d’un garçon de 15 ans dont la mère avait réclamé que
son frère aîné le corrige à cause de son comportement déshonorant pour leur
famille. La cause ? La victime avait volé des fils électriques à domicile
pour les vendre et s’acheter de la drogue.
C’est un scénario quasi similaire qui s’est reproduit à Ségou la 4ème région administrative
du pays à plus de 200 kms au nord-est de Bamako. Si les deux histoires se sont
passées dans deux lieux différents, ils se rejoignent dans la forme, car il
s’agit de corriger sévèrement une personne jusqu’à ce que mort s’en suit. C’est
un certain Salif qui est soupçonné d’avoir battu sa propre fille, âgée de 14
ans, jusqu’à ce qu’elle meurt sous ses coups. Si tout se passe comme prévu, le
père criminel doit passer par la case prison pour avoir commis un homicide.
C’était le 20 juin dernier dans un quartier de la cité des Balanzans. Ce jour-là vers 19 heures, un quinquagénaire nommé Salif s’est présenté à l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou avec le corps sans vie de sa fille, Fati, âgée seulement de 14 ans. Interrogé sur place par le médecin traitant, le père aurait expliqué que sa fille asthmatique a piqué une crise d’asthme à la suite de laquelle elle a accidentellement chuté. Cette chute l’aurait plongé dans un état comateux dont elle ne s’est plus réveillée. En toubib professionnel, le médecin traitant a procédé à des examens plus approfondis pour comprendre un peu ce qui a pu causer le décès de cette adolescente.
Les résultats de l’examen étaient clairs.
Pas le moindre signe d’arrêt cardiorespiratoire (ACR) dû à une crise d’asthme
comme l’a prétendu le père au moment où il amenait le corps à l’hôpital. Bien
au contraire, en approfondissant ses examens, la Blouse blanche a plutôt relevé de nombreuses blessures et autres hématomes
sur différentes parties du corps de la pauvre. Sceptique sur les causes avancées
par le père de la victime, le toubib a préféré garder le corps, histoire
de tout clarifier.
Par la suite, il s’est fait le devoir
de remettre au père la fiche de retrait
du corps pour inhumation, tout en lui demandant d’aller retirer une réquisition
à la police. C’est en ce moment que le les limiers du commissariat de police
du 2ème arrondissement de Ségou, dirigé
par le commissaire Moussa Doumbia et ses éléments sont entrés dans la danse.
Ainsi, le lendemain, aux environs de 13 heures, le père s’est présenté dans les locaux du commissariat de police cité plus haut sur invitation du médecin traitant. Une fois qu’il les a reçus, l’officier de police Doumbia leur a expliqué la nécessite d’ouvrir une enquête pour connaître les raisons de cette mort mystérieuse dont l’adolescente Fati a été victime.
Chute violente du corps flasque- Au
cours des investigations, le père de la
défunte a fait une déclaration qui ne semble pas tenir la route. Aux
policiers enquêteurs, il expliqua que la défunte s’était battue avec son
frère cadet devant lui-même à la maison. Cela n’étant pas de son goût, il se
serait emparé d’une corde pour administrer des coups de fouet à sa désormais défunte
fille. Puis, poursuit-il, il se serait rendu à la mosquée pour la prière.
À son retour à la maison, il aurait retrouvé
la fille pendue. C’est en ce moment qu’il aurait tenté de la détacher. Mais en
tentant cet exercice, le corps déjà flasque de la pauvre est violemment tombé
sur le sol. Voilà qui est clair. Le père voulait maquiller son crime en
faisant croire aux limiers que sa fille s’était suicidée en se pendant avec une
corde.
Mais Salif avait oublié qu’un médecin
professionnel avait déjà fait tout le travail nécessaire. Les résultats des
examens n’avaient en aucun cas fait mention d’une histoire de strangulation
causée par une quelconque corde au cou. « Le corps de la fille ne présentait
aucune trace au cou, encore moins une
blessure indiquant une quelconque pendaison», aurait précisé le spécialiste
.
Non satisfaits des réponses du père, les
enquêteurs ont entendu la mère de la victime pour connaître sa version. Tout
comme son mari, elle aussi a abondé dans le même sens en soutenant mordicus la
thèse du suicide par pendaison. Elle va plus loin en détaillant que sa fille
s’est pendue avec un foulard de couleur noir.
Face à la confusion qui s’est installée autour de la mort de l’adolescente, les policiers ont rapidement transmis le dossier au parquet du Tribunal de grande instance de Ségou. Les juges ont eu une autre lecture de cette histoire. C’est ainsi que le suspect numéro un, précisément le père de la victime a été déféré et placé sous mandat de dépôt.
Tiedié DOUMBIA
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