Semaine nationale de sécurité routière : Le port du casque, une nécessité vitale

La ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, a présidé hier au Centre international de conférences de Bamako, les activités de la 18è édition de la Semaine nationale de sécurité routière. Le thème de cette édition est intitulée: «Respect de la limitation de vitesse et port du casque de protection, une nécessité vitale».

Publié mardi 22 novembre 2022 à 07:23
Semaine nationale de sécurité routière : Le port du casque, une nécessité vitale

La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur du District de Bamako, Abdoulaye Coulibaly, du représentant du maire de la Commune III du District, Issa Niambélé et  du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), Ousmane Maïga.

Sur toute l’étendue du territoire national, les activités de cette semaine vont s’appesantir sur l’information et la sensibilisation à l’endroit du grand public sur les risques liés au non-respect de la limitation de vitesse et les conséquences du traumatisme crânien suite aux accidents de la route. Spécifiquement, l’efficacité du casque de protection sera au cœur des actions visant les utilisateurs d’engins motorisés à deux ou trois roues et ceux des quadricycles. Cette opération concernera les parents dont le rôle est majeur dans l’éducation des jeunes usagers de la circulation routière.

Selon la ministre des Transports et des Infrastructures, ce thème est une forte interpellation et un véritable cri de cœur lancés aux utilisateurs d’engins motorisés, pour qu’ils se familiarisent avec le port du casque de protection. C’est également une invite à tous les conducteurs d’automobiles à respecter la limitation de vitesse.

Pour Mme Dembélé Madina Sissoko, les accidents de la circulation sont pernicieux pour le développement socio-économique d’un pays comme le nôtre, qui perd, chaque année sur les routes, plus de 600 jeunes actifs  âgés de 18 à 35 ans.

La ministre a rappelé que les statistiques nationales d’accidents de la circulation routière révèlent que les collisions impliquant les conducteurs d’engins à deux roues, considérés comme usagers vulnérables, engendrent plus de 70% des victimes (tués et blessés graves - TBG). Quant à l’excès de vitesse, dira-t-elle, il est la cause principale de plus d’un accident mortel sur trois dans notre pays.


Cette tendance, a-t-elle poursuivi, doit être inversée parce que tous les citoyens comptent pour le développement de ce pays et tout doit être entrepris pour préserver leur intégrité physique et morale sur nos routes. «L’exposition au risque routier impliquant les engins à deux et trois roues motorisés est de plus en plus élevée. Cette situation trouve ses origines dans la prolifération de ces engins et la présence de nombreux conducteurs de moto sans permis de conduire», a-t-elle affirmé.

Selon la cheffe du département des Transports et des Infrastructures, il urge d’augmenter le taux de port du casque de protection par les usagers et de lutter contre la pratique de l’excès de vitesse. Cela est d’autant plus urgent que les «victimes d’accident de la route qui survivent subissent, à titre temporaire ou permanent, une incapacité de travail, partielle ou totale, et une diminution des revenus ou une suppression des gains liés à l’activité professionnelle». La ministre a lancé un appel pressant à l’ensemble des autorités administratives, des légitimités religieuses et coutumières pour qu’elles contribuent activement à la lutte contre l’insécurité routière.

La cérémonie a été marquée par une prestation des agents de la protection civile sur les gestes de premiers secours pour éviter le cas de traumatisme crânien. La ministre a également remis symboliquement des casques à certaines corporations.


 

Amadou GUÉGUÉRÉ     

 

Circulation routière : Soutien aux victimes

 

À l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré dimanche dernier à la Maison des aînés, la Journée mondiale du souvenir des victimes d’accidents de la circulation routière couplée à la Journée africaine de la sécurité routière. La cérémonie d’ouverture était présidée par la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko. C’était en présence du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), Ousmane Maïga et d’autres personnalités. Cette Journée qui est célébrée le troisième dimanche du mois de novembre de chaque année, a pour objectifs de rendre hommage à toutes les personnes tuées ou gravement blessées sur les routes, de promouvoir des actions basées sur des données probantes pour prévenir et éliminer les décès et les blessures sur la route…

L’édition de cette année, qui est la 11ème du genre commémorée dans notre pays, se tient sous le thème : «Souvenir, Soutenir, Agir». Par ce thème, les acteurs entendent se souvenir des centaines de personnes qui ont perdu la vie sur nos routes, soutenir leurs parents et celles qui souffrent des conséquences durables du traumatisme physique, psychologique et des conséquences économiques qu’elles ont subies et qu’elles subissent au quotidien. Il est question aussi d’agir pour que ces tragédies évitables cessent sur nos routes dès maintenant. Selon la ministre des Transports et des Infrastructures, la célébration de cette Journée s’inscrit parfaitement dans la vision du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, qui est de protéger l’ensemble des citoyens sur les routes du Mali.

Mme Dembélé Madina Sissoko a rappelé que selon le rapport de situation sur la sécurité routière dans le monde, publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2018, une personne meurt toutes les 24 secondes dans le monde, suite aux accidents de la route. Le même rapport, a-t-elle dit, bien qu’ayant le taux de motorisation le plus faible au monde avec seulement 2% du parc auto mondial, le continent africain à le taux d’accidents mortels le plus élevé, estimé à 26,6 pour 100.000 habitants. «Malheureusement, la plupart des victimes sont des piétons et des usagers des engins à 2 roues, majoritairement des enfants et des jeunes de la tranche d’âge allant de 5 à 29 ans», a-t-elle déploré.

Pour elle, cette Journée répond donc à un grand besoin des victimes de voir leur perte et leur douleur entendues, reconnues et partagées. En outre, la cheffe du département des Transports et des Infrastructures a souligné que sa commémoration est une invitation à la mobilisation de tous les acteurs pour faire plus d’actions sur le terrain afin de faire reculer le fléau de l’insécurité routière. «Aujourd’hui plus qu’hier, l’insécurité routière doit demeurer au cœur de nos préoccupations et ensemble, nous devons, dans la solidarité nationale et internationale, mettre en synergie nos actions à l’effet de trouver des solutions appropriées et durables», a invité Mme Dembélé Madina Sissoko.

Pour sa part, la vice-présidente de la Fédération malienne des associations des personnes handicapées (Femaph), Mme Konaté Zeinab Guissé, a demandé aux usagers de faire preuve de plus de courtoisie dans la circulation.Cette cérémonie a été marquée par la remise de kits de premiers soins aux services des urgences médicales de trois hôpitaux, à savoir l’hôpital Gabriel Touré, l’Hôpital du Mali et celui de Kati. La direction régionale de la protection civile du District de Bamako a également reçu des kits. Le département des Transports, à travers l’Anaser, a initié à l’endroit de l’Association des victimes et parents de victimes de la route (AV-PAR) et de l’Association des personnes vivant avec un handicap, une formation basée sur le Code de la route et les techniques de circulation routière.

A.    G.

Rédaction Lessor

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