A l’entame des travaux, le ministre de la Défense
et des Anciens combattants a reconnu que la situation sécuritaire de notre pays
n’est pas totalement satisfaisante. « Nous savons que le défi à relever
est immense. Nous savons que le chemin est long et pourtant, nous sommes
optimistes et nous gardons espoir et foi en l’avenir car nous voyons les
notables progrès réalisés par nos Forces de défense et de securité pendant les
deux dernières années », a souligné le colonel Sadio Camara.
Pour lui,
depuis l’investiture du colonel Assimi Goïta le 7 juin 2021, il a fixé comme
priorité absolue, la sécurisation du territoire national partant du constat
simple qu’il ne saurait y avoir de développement sans securité.
C’est la raison pour laquelle, rappellera-t-il, le
premier axe du Plan d’action du gouvernement porte sur l’amélioration de la
securité. Selon le ministre Camara, afin de rendre possible la montée en
puissance de notre outil de défense, le chef suprême des Armées a estimé que la
politique et la stratégie générale qui guidaient notre action avaient échoué.
Il en a donc tiré des leçons en réorientant notre
coopération vers des partenaires plus fiables et plus sincères, dans un esprit
gagnant-gagnant, permettant de défendre au mieux, les intérêts vitaux du Mali.
C’est ainsi que des équipements sophistiqués notamment des avions de combat,
des radars, des matériels roulants, des armements et des munitions ont été
acquis.
Ces investissements ont permis aux Forces de défense et de securité maliennes
d’obtenir des résultats positifs malgré les contraintes et l’action néfaste de
certaines puissances extrarégionales « prêtes à tout pour nous isoler et
exacerber les tensions avec certaines organisations de la région qu’elles
instrumentalisent ».
NOUVELLE POSTURE- Pour sa part, le chef
d’état-major général des Armées dira qu’en septembre 2020, lorsque la
hiérarchie militaire arrivait aux commandes des Forces armées maliennes (FAMa),
la situation du pays était difficile, avec un environnement complexe, ambigu et
volatile. Le général Oumar Diarra a rappelé que le peuple malien commençait à
douter de l’avenir.
Pour émerger de cette situation complexe et
relancer les FAMa, il fallait recadrer, réorienter et redynamiser nos actions
pour plus d’efficacité, de réactivité et d’harmonisation. L’état-major général
des Armées, dira le général Diarra, a édicté des directives initiales de
commandement en janvier 2021, pour guider et orienter ses actions et celles des
états-majors et directions de services.
La finalité étant de disposer des FAMa
assurant en autonomie, la défense souveraine du territoire national et
promouvant les intérêts fondamentaux du pays. Et dans ans la même veine, trois axes d’efforts ont été
définis notamment la conduite des opérations avec le plan Maliko qui est une
approche globale en réponse à la crise multidimensionnelle, l’opération
Kèlètigui pour rechercher et détruire les sanctuaires terroristes, le concept
Tilékoura élaboré pour la sécurisation des échéances électorales et d’autres en réponse à l’extension du
terrorisme vers les zones Sud et au banditisme.
RÉADAPTATION DE LA STRATÉGIE- Dans son discours de
clôture, le président de la Transition a salué les chefs militaires pour la
nouvelle posture opérationnelle qu’ils ont adoptée et dont les résultats sont
tangibles sur le terrain. Selon le colonel Assimi Goïta, d’août 2020 à nos
jours, la dynamique opérationnelle a significativement changé eu égard au
renforcement et à l’équipement des Forces en moyens de combat terrestres, aériens
et aéromobiles.
« Malgré ces efforts louables, nous notons au même moment,
une réadaptation de la stratégie des groupes armés terroristes que nous devons
intégrer dans nos réponses », a souligné le chef suprême des Armées. Pour
lui, des résultats salutaires sont obtenus au quotidien, même si certains défis
persistent.
Le chef de l’état a annoncé que cette journée de rencontre sera
instituée afin d’établir un cadre d’échanges entre le président et les Forces
de défense et de sécurité. Les échanges permettront de faire régulièrement le
point des acquis, d’en tirer les leçons pour les perspectives.
« Suivant
notre volonté d’adaptation à l’environnement opérationnel, sans cesse variable,
nous avons jugé déterminant de mettre en place un commandement des opérations
spéciales. Il sera composé du BAFS-CA, des FAT, du GRI (ANSE) et de la
composante AIR », a annoncé le chef de l’état. En sa qualité d’outil
militaire complémentaire des forces conventionnelles, a-t-il ajouté, le
commandement des opérations spéciales aura une vocation hautement stratégique.
Le chef suprême des Armées a invité les
responsables militaires à relayer les orientations des autorités, car l’outil
de défense est un symbole de la souveraineté d’un État. Il les a ensuite
invités à inscrire leurs actions dans les éléments structurants guidant
l’action gouvernementale à savoir le respect de la souveraineté du Mali, le
respect des choix stratégiques et la défense des intérêts vitaux du peuple
malien dans les prises de décisions.
Cette rencontre qui s’est déroulée à huis clos a
été marquée par les présentations des chefs d’états-majors et directeurs de
services. à l’issue de la rencontre, le colonel Sadio Camara a expliqué à la
presse que cette session du comité de la défense nationale élargie à des
membres du gouvernement, avait pour objectif de faire un bilan d’étape après
deux années d’exercice du commandement militaire actuel sans la moindre
complaisance.
En tant que ministre de la Défense et des Anciens combattants, il a dit en sortir très satisfait et optimiste. « Ce que nous avons entendu aujourd’hui nous permet de voir l’avenir avec confiance tout en restant réaliste sur la nature des menaces et des défis à surmonter », a-t-il ajouté.
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