Les résultats de
cette enquête sont encourageants pour la Région
Ces
informations ressortent de la 12ème édition de l’enquête Smart sur la
nutritionnelle anthropométrique et la mortalité rétrospective de l’année 2022
du Mali. L’enquête a été menée par le ministère de la Santé et du Développement
social ainsi que l’Institut national de la statistique (INSTAT). L’enquête a
concerné notamment les districts sanitaires de Sikasso, Bougouni, Kadiolo, Niéna,
Yorosso, Kignan, Sélingué et Yanfolila.
La cérémonie de dissémination
a regroupé, jeudi dernier à Sikasso, les représentants des dix districts
sanitaires concernés. L’évènement était présidé par le chef de la division santé
de la Direction régionale de la santé(DRS), Dr Benoît Traoré. Il a enregistré
la présence de la représentante de la direction générale de la santé et de
l’hygiène publique Dr Dico Sow et le chargé de nutrition de l’UNICEF/Sikasso,
Harouna Kondé.
D’entrée de jeu, le chef
de la division santé de la DRS, Dr Benoît Traoré, a affirmé que la malnutrition
constitue un réel problème de santé publique. «C’est dans ce cadre que depuis
2013, la politique nationale de nutrition, assortie d’un plan d’actions
multisectoriel de nutrition, a été élaboré sur 5 ans. Ce plan d’actions
s’attaque aux différentes causes de la malnutrition», a-t-il expliqué, ajoutant
que la mise en œuvre dudit plan a suscité de nombreuses interventions dans les
districts sanitaires de Sikasso. Des efforts, a-t-il déclaré, ont également été
fournis au niveau national notamment la mise en place d’un protocole de prise
en charge de la malnutrition. Pour Dr Benoît Traoré, les résultats de cette
enquête sont encourageants pour la Région de Sikasso. «On doit surtout
s’approprier de ces résultats pour pouvoir affronter les défis du futur»,
a-t-il préconisé.
De son côté, la représentante
de la direction générale de la santé et de l’hygiène publique, Dr Dico Sow, a
indiqué que le problème de la malnutrition est prépondérant et constitue une réalité
dans nos différentes régions. « Bien vrai que le taux de la prévalence de
la malnutrition aigüe globale a augmenté au niveau national, cette année les
chiffres de la Région de Sikasso ont baissé», a-t-elle révélé. Elle a saisi
l’occasion pour remercier les partenaires pour leur soutien.
Au cours des travaux, les facilitateurs ont révélé que l’enquête a notamment concerné la situation de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE), la poursuite de l’allaitement au sein à l’âge de 2 ans, le régime alimentaire minimum acceptable. Elle était également basée sur l’administration des vitamines A et du déparasitant à plus de 700 enfants de 6 à 59 mois dans la Région de Sikasso. Les questions des participants ont notamment porté sur la consommation des produits locaux pour l’amélioration de la nutrition, la non-prise en compte des déplacés de la Région de Sikasso. Ils ont recommandé de faire la situation de la prévalence de la malnutrition par district.
Mariam DIABATE
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