Le tribunal militaire de
Bamako a débuté hier ses audiences correctionnelles à son siège à Darsalam avec
au rôle : deux cas de vol d’armes et de munitions de guerre, un cas
d’escroquerie et un cas de vol de moto. Ces audiences correctionnelles doivent
s’étendre en principe sur deux jours ou plus compte tenu du nombre d’affaires
impliquant une quinzaine d’accusés.
Le procureur du tribunal
militaire de Bamako, le magistrat colonel Soumaïla Bagayoko, a expliqué que
dans le premier cas de vol d’armes et de
munitions de guerre perpétré au détriment de la direction du matériel, des
hydrocarbures et du transport des armées, les militaires mis en cause sont
au nombre de quatre sous-officiers. «Ils ont comme complices trois civils»,
a-t-il indiqué.
Quant au second cas de vol
d’armes et de munitions, il implique quatre militaires de rang. «Ils sont
soldats de 2ème classe et travaillent à la direction au préjudice de laquelle
les infractions ont été commises», a précisé le procureur, ajoutant que la 3ème
affaire est un cas de délit d’escroquerie commis dans la garnison de Bafo dans
la Région de Ségou. Il s’agit d’une histoire d’achat de lots d’habitation pour
des éléments de cette garnison par un comptable militaire.
«Pendant plus de 3 ans, des
éléments de la garnison de Bafo ont payé des lots sans être mis dans leur
droit. Après plusieurs promesses, une victime a fini par porter plainte auprès
du tribunal de Ségou qui a ouvert une enquête. Comme il s’agit d’une infraction
commise dans un cadre militaire, et dont les intéressés sont tous des
militaires, le procureur du tribunal de Ségou a saisi le tribunal miliaire de
Bamako qui est territorialement compétent en la matière», a expliqué le
procureur Bagayoko.
La dernière affaire, selon le magistrat colonel, concerne un cas de vol de moto Djakarta par un militaire au détriment d’un de ses compagnons d’arme. Ces affaires pourraient aboutir à des condamnations ou à des acquittement purs et simples.
Tamba CAMARA
Un violent incendie a consumé lundi dernier un entrepôt de matières plastiques, situé à Boulkassoumbougou, en Commune I du District de Bamako, détruisant sur son passage une importante quantité d’articles en plastique.
En l’absence de son époux, elle n’a pas pu résister à la tentation. Elle a fini par contracter une grossesse et s’est débarrassée de son enfant en le jetant dans un canal. Les juges ont dit le droit.
Il s’en était pris à une septuagénaire lorsque cette dernière se rendait à la mosquée pour la prière de l’aube. Sous la menace d’une arme, il l’obligea à se déshabiller avant de voler son argent.
Son patron lui vouait une confiance aveugle. Il en a profité pour le «poignarder dans le dos» avant de se retrouver derrière les barreaux.
Ils ont minutieusement organisé une opération, l’ont rapidement exécuté et se sont fondus dans la nature avec une somme considérable.
Pour laver l’honneur de leur famille, il a maintenu son frère cadet sous l’eau jusqu’à ce que mort s’en suit et évoque un acte involontaire. Les jurés ont une autre lecture des faits.