
L’Initiative Spotlight entend contribuer à attirer l’attention sur le phénomène des violences faites aux femmes et aux filles
C’était, en présence de ses collègues de l’Éducation nationale, Amadou Sy
Savané, de la Santé et du Développement social, le colonel Assan Badiallo
Touré, et celui de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique
et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba. Y étaient aussi
le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies, Alain
Noudéhou, et celui de l’Union européenne (UE).
L’Initiative
Spotlight entend contribuer à attirer l’attention de la société malienne et de
pouvoirs publics sur le phénomène des violences faites aux femmes et aux filles
et en vue de réduire voire d’éliminer ces pratiques. Cela doit être une
priorité partagée par tous.
Après
les mots de bienvenue du maire de la Commune IV, Abdallah Yattara, le directeur
du Groupe de développement de l’Afrique, Kassoum Coulibaly, a précisé que ce
programme est une mission noble en vue d’élimination des discriminations faites
aux femmes dans toutes ses formes.
Le
représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies a indiqué
que les Violences basées sur le genre (VBG) sreprésentent, aujourd’hui, l’un
des fléaux les plus répandus. Pour lui, une femme sur trois est violée, battue
ou est survivante d’autres formes abus. Bien que les femmes et les filles soient
la cible principale des VBG, les hommes et les jeunes garçons peuvent également
en être victimes. Ces abus, précise-t-il, ont lieu partout dans le monde.
Malgré les nombreux efforts fournis par l’État, la situation appelle à plus
d’attention.
Alain
Noudéhou a aussi détaillé le rapport de l’Enquête démographique et de santé du
Mali (EDSM) dans lequel, 14,3% des
adolescentes de 15 à 19 ans, étaient mariées avant 15 ans, 53% de jeunes femmes
de 20 à 24 ans contre 2,1% des jeunes hommes. 45% de femmes en âge de procréer
ont subit des actes de violence physique ou sexuelle, parmi ces femmes plus de
65% n’ont jamais cherché d’aide du fait de la stigmatisation des survivantes et
d’ignorance des droits de la femme et des filles.
En ce qui concerne la mutilation
génitale féminine, près d’une femme sur neuf de la tranche d’âge de 15 à 49 ans
et 73% des filles de zéro à 14ans ont subi cette pratique néfaste. Mettre fin à
ce fléau implique un profond changement au niveau social et institutionnel
ainsi qu’un engagement de la communauté internationale, a-t-il conclu. Le
représentant de l’UE a déclaré que son organisation s’est engagée fermement
contre les violences faites aux femmes et aux filles avec un investissement
financier dépassant 22 millions d’euros, soit un peu plus de 14 milliards de
Fcfa, au Mali.
Spotlight
a permis d’accomplir d’importants progrès dans la lutte contre les VBG. Grâce à
cette initiative, les services de prise en charge des victimes de ces violences
ont connu une amélioration significative grâce aux guichets uniques des One
Stop Center. Selon ses explications, les campagnes de sensibilisation se sont
multipliées et le dialogue social et communautaire s’est poursuivi pour mettre
fin à des pratiques néfastes telles que le mariage précoce et les mutilations
génitales féminines.
Dans
cette quête collective, l’UE est convaincue d’une chose fondamentale : «La
lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est l’affaire de
chacun et de chacune. Et c’est en tant qu’homme que je me dois de rappeler
qu’on ne peut ignorer ou discriminer la moitié de l’humanité». Et de dire que
la poursuite de cette lutte est essentielle pour bâtir une société prospère et
égalitaire.
Pour
sa part, la ministre en charge de la Santé a affirmé qu’après 4 ans d’intenses
efforts consentis sur le terrain, en collaboration avec toutes les parties
prenantes, nous voila en fin de programme. Ce qui a débuté en fin 2019 vise à
éliminer la violence, sous toutes les formes, à l’égard des femmes et filles.
C’est un fléau avec parfois des conséquences irréversibles.
Le programme
Initiative Spotlight a été mis en œuvre dans différentes régions ou localités,
notamment Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Bougouni, Dioïla, Kita, Koutiala,
Nara, San et dans le District de Bamako, visant ainsi une population de plus de
14,1 millions de personnes, soit 75% de la population totale du Mali. Il est
financé par l’UE pour une période de 4 années à hauteur d’un peu plus de 17, 7
milliards de Fcfa avec une contribution de plus de 2,3 milliards de Fcfa des
Agences des Nations unies. Un des temps forts a été le témoignage de trois
bénéficiaires du programme.
Maïmouna SOW
Rédaction Lessor
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