
Les femmes vaquaient à leurs occupations. Le
train-train d’une journée habituelle. Wassa Coulibaly met dans un emballage étiqueté
«somonkolo latika» des noix de cajou grillées. La jeune dame a des employés à
Bamako qui lui envoient les noix décortiquées. Ensuite, Wassa Coulibaly les
grille avant de les emballer et les vendre à 500 Fcfa.
Depuis 2018, elle exerce
cette activité de transformation de l’anacarde à Bamako. Tout a commencé quand
la jeune diplômée en agroéconomie a constaté que les noix de cajou du pays étaient
exportées en Côte d’Ivoire pour être transformées en produits alimentaires. Grâce
à des recherches sur Internet et les conseils de certaines personnes, elle a
cherché, pas sans difficultés à avoir une décortiqueuse manuelle des noix de
cajou.
«J’ai passé l’année 2018, tout entière, en quête de cet outil sans succès.
L’année suivante, je me suis inspirée de la façon dont certaines personnes
retiraient l’écorce des noix d’acajou pour en faire du savon», confie-t-elle,
avant d’ajouter qu’elle a pu obtenir au fil du temps une machine manuelle
capable de décortiquer une dizaine de kilogrammes de noix d’anacardes par jour.
Aujourd’hui, avec la demande qui ne cesse d’accroître, elle envisage de s’équiper d’un appareil moderne pouvant dégarnir une centaine de kilogrammes par jour. «Chaque semaine, je peux vendre 50 kg de noix de cajou grillé à raison de 6.000 Fcfa le kilogramme», révèle celle qui ambitionne de valoriser les noix de cajou.
Elle invite les producteurs
du pays à planter des anacardiers qui produisent de grosses noix de cajou qui
sont plus faciles à transformer que les petites noix.
À la recherche de cette qualité de noix, Wassa Coulibaly s’est liée d’amitié avec des fournisseurs guinéens. L’agroéconomiste soutient que son activité sied aux femmes du fait qu’elle porte sur l’alimentation et le décorticage. La transformatrice indique qu’elle emploie cinq personnes. Pour elle, l’État doit implanter des usines pour la transformation de ces noix afin que beaucoup de nos compatriotes, surtout les femmes puissent en tirer avantage.
Mohamed DIAWARA
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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