
C’était samedi dernier au Conseil national du patronat du
Mali (CNPM) sous le thème : «La Zlecaf : enjeux, défis et
perspectives pour les États membres de la Cedeao : cas du Mali». L’événement présidé
par le représentant résident de la Cedeao au Mali, Mario Gomes Fernandes, a
enregistré la participation du président de la promotion, Aboubacar Diop.
Les panelistes étaient le conseiller technique au ministère
de l’Industrie et du Commerce, Boubacar Ballo, et le représentant de la Chambre
de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Hamadoun Traoré. La modération était
assurée par l’ancien ministre Anthioumane N’Diaye.
La rencontre entre dans le cadre de la commémoration de la
Semaine nationale de l’intégration africaine et la Journée de la Cedeao. Le présent
panel a fait le point de la préparation de la Cedeao en général et du Mali en
particulier dans le cadre de la mise en œuvre de la Zlecaf. Selon Aboubacar
Diop, cette activité cadre avec les domaines d’intervention de sa promotion. À
ce titre, il a rappelé quelques réalisations faites depuis la sortie de sa
promotion en 1999. Il s’agit notamment de remise de vivres et de non vivres aux
personnes déplacées et l’organisation de conférences et panels sur des
questions économiques d’actualité.
Mario Gomes Fernandes a rappelé que dès sa création, le 28 mai
1975, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest s’est fixée
comme but, conformément à la vision de ses pères fondateurs, de promouvoir la
coopération et l’intégration dans la perspective d’une union économique de
l’Afrique de l’Ouest en vue d’élever le niveau de vie des peuples, de maintenir
et d’accroître la stabilité économique. Mais aussi de renforcer les relations
entre les États membres et contribuer au développement du continent
africain. «Après 48 ans de vie en
communauté, la Cedeao est considérée aujourd’hui comme l’une des meilleures et
dynamiques Commissions économiques régionales à l’échelle mondiale grâce à ses
réalisations», s’est-il félicité.
Le conseiller technique a expliqué qu’à ce jour, l’accord de
la Zlecaf est signé par 54 États sur les 55 du continent africain. L’Érythrée
reste le seul pays africain à n’avoir pas signé. Sur les 54 États signataires,
46 l’ont ratifié. «L’accord est signé et entré en vigueur. Beaucoup de pays
l’ont ratifié, mais on était maintenant en négociation sur les détails, c’est-à-dire
sur le contenu et ceci a connu un peu de retard, donc ce qui fait que les échanges
commerciaux sous le régime Zlecaf n’avaient pas commencé», a dit Boubacar
Ballo.
Hamadoun Traoré a estimé qu’aujourd’hui, le secteur privé
malien n’est pas prêt à aller à la Zlecaf. Pour lui, nous avons autour de 900 à
1.000 industries sur lesquelles 70% sont des boulangeries, sans compter
d’autres petites industries. Et de dire que le secteur privé malien est obligé
d’aller parce que l’accord a été signé et ratifié. Pour palier cette
insuffisance, il propose de mettre à niveau le secteur. «Le niveau de préparation
doit commencer par l’information et la formation des opérateurs économiques, très
peu d’opérateurs économiques savent l’existence de la Zlecaf. La CCIM fait de
son mieux, mais vu les moyens limites, nous ne pouvons pas former tout le monde»,
a-t-il soutenu.
Rappelons que c’est lors du 12è Sommet extraordinaire de
l’Union africaine, tenu à Niamey le 7 juillet 2019, que la Zlecaf a été
officiellement lancée et la ville d’Accra (Ghana) a été désignée pour
accueillir le siège de son secrétariat.
Amadou GUEGUERE
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