C’est un jour de souvenir. Il y a deux ans, jour pour jour, nos braves FAMa entraient par la grande porte à Kidal, chassant par la fenêtre et par tous les trous de souris les hordes terroristes qui avaient transformé cette partie du Mali en zone de non-droit depuis dix ans. Le drapeau national fut réimplanté, et la souveraineté nationale couvre désormais cette belle région des Ifoghas, dont les populations n’ont jamais caché leur appartenance à la République.
Le gouverneur de Région, El Hadj Ag Gamou, à peine nommé le 22 novembre — soit huit jours après la prise de la ville — n’a pas perdu de temps pour prêter serment le 6 décembre suivant et entamer aussitôt ses nouvelles missions. Depuis lors, l’administration publique s’installe, l’école a repris, de même que plusieurs services sociaux de base. Il y a quelques jours, le gouverneur était à Takalot, comme il le fait depuis deux ans dans plusieurs localités, au plus près des populations, à leur écoute et à leur service. De leur côté, les FAMa ratissent quotidiennement, par terre et par ciel, pour repousser les terroristes et assurer la sécurité des personnes et des biens.
Ce 14 novembre 2025, le Mali réaffirme sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, de Zégoua à Tinzaouatène, de Tessit à Diboli. N’en déplaise aux ingénieurs du terrorisme international et à leurs sponsors, qui ont cru ces derniers temps, par des attaques lâches sur les corridors d’approvisionnement en carburant, remettre en cause la marche inexorable du peuple malien et de la Confédération AES vers le progrès auquel il a légitimement droit. Il s’agit aussi du droit de jouir de la liberté d’être citoyen du monde, profitant des biens humains et matériels qui l’entourent.
Au moment où nous célébrons ce 14 novembre, une grande coalition médiatique est mise en branle par des officines dédiées et par divers spécialistes et chroniqueurs de tout acabit pour annoncer l’apocalypse aux « portes de Bamako », en vendant l’image d’un Mali en morceaux à des opinions africaines ou internationales encore prises en otage par les programmes de « radios et TV internationales », qui ne sont que des boîtes à fabriquer du mensonge aux ordres. Ces officines parlent-elles de Bamako, qui abrite un salon international de l’armement (Bamex), ou du Mali dont les forces armées déciment les hordes terroristes à Soumpi, Hérémakono, Sirakoro, et décapitent leur commandement sans intervention d’une quelconque puissance étrangère ?
Comme l’a dit il y a deux jours le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop : « Les Forces armées du Mali ne sont pas là en train de trembler parce qu’on dit qu’il y a quelques illuminés aux portes de Bamako. Encore une fois, je dis à ces derniers de se réveiller. Ils parlent de quel Mali ? Sans diminuer les autres pays, le Mali est un pays éternel. »
La pénurie de carburant a démontré la force des Maliens dans leur lecture de la guerre hybride, avec ses formes armées, médiatiques et psychologiques, vouées à déstabiliser un pays et à créer une insurrection pouvant aboutir à des changements politiques imposés. Le Mali résiste.
Ce 14 novembre 2025, Kidal respire le Mali à pleins poumons. D’Essouk à In Khalil, de Tessalit à Tinzaouatène, de braves populations maliennes vivent en harmonie, caressant le rêve d’une paix durable, d’une sécurité viable et d’un développement assuré par les ressources propres de l’État malien. Le Président de la Transition, Général d’armée Assimi Goïta, l’a dit : la souveraineté du Mali est non négociable, et elle se défendra au prix du sang des martyrs d’hier et d’aujourd’hui. Le Mali, vieille nation de culture et de civilisations tant admirées de par le monde, ne peut accepter de se faire voler, piétiner et réduire à une simple zone de passage pour les chèvres.
Le Mali ne se construira pas selon l’agenda de la coalition internationale terroriste, mais selon les aspirations des braves populations qui y vivent. C’est la portée de la reprise de Kidal le 14 novembre 2023. Deux ans après, le Mali suit sa destinée, celle portée par Modibo Keïta et ses compagnons pour accéder à l’indépendance, dans la poursuite des idéaux de liberté et de souveraineté des Babemba Traoré, Firhoun Ag Alinsar et de tous ceux qui ont dit non à l’oppression, non à l’exploitation, non à l’asservissement, non à la colonisation, non à l’impérialisme.
C’est cela, l’esprit du 14 novembre, à jamais gravé comme un moment de célébration de notre sentiment collectif d’appartenir à un Mali divers et uni.
Alassane Souleymane
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