
Ils peuvent lâcher leurs chiens de guerre, injecter leur poison, poursuivre leur sale désinformation, mais ils ne viendront jamais à bout des Maliens, des Burkinabè, des Nigériens—et encore moins de tous les Sahéliens et Africains épris de liberté, de dignité et de souveraineté. Ils attaquent, sèment la peur, multiplient les forfaitures.
Mais chaque attaque nous renforce, car désormais nous connaissons l’ennemi : ses méthodes, ses alliances. Nos peuples savent que la liberté a un prix, que la dignité se conquiert par le don de soi et que la souveraineté se bâtit sur l’unité. Aujourd’hui, ils sont plus unis que jamais, enivrant nos forces armées et de sécurité d’un soutien indéfectible. Dans chaque ville, chaque village, chaque hameau, le vent de la vraie liberté a soufflé. Car les Africains, ici au Sahel et ailleurs, ont percé à jour le jeu cynique destiné à nous voler notre liberté et notre dignité.
Nous avons tout compris. Nos États et nos peuples sont résolus à défendre chaque centimètre de notre territoire. Aucune armée d’occupation ni force supplétive ne s’y implantera à nouveau. Le colonisateur a avancé masqué : explorateur, négrier, missionnaire, militaire. Il a méthodiquement préparé son emprise, dépossédant nos ancêtres de leur dignité par le travail forcé, l’asservissement, les massacres de masse. Nos grands-parents ont lutté pour arracher l’indépendance, mais cette indépendance, malgré leur immense sacrifice, n’a jamais été totale. Elle n’a pas offert la liberté et la dignité qu’un peuple doit avoir pour se tenir debout dans le concert des nations.
Aujourd’hui, l’Afrique a décidé de reprendre sa liberté, sa dignité, sa souveraineté—par ses propres fils et filles, par ses armées, par ses intelligences. En nous envoyant leurs chiens enragés, les terroristes et leurs sponsors internationaux espèrent nous abattre. Mais nous le répétons : nous avons tout compris. Leur stratégie d’encerclement par le terrorisme est anticipée. Des milliards sont mobilisés pour désinformer et armer des aventuriers afin de semer la terreur et asseoir la domination. Mais cela ne marchera plus. Nous avons tout compris.
Fini le temps où l’on ordonne à un président africain depuis l’extérieur. Fini le temps où l’on installe un dirigeant fantoche dans un palais présidentiel. On peut tenter d’infiltrer certaines organisations de la société civile, recruter des acteurs politiques et médiatiques naïfs, créer des trolls sur les réseaux sociaux, mais on ne manipulera pas tout le monde. Parce que nous avons tout compris.
Et nous sommes debout. Prêts à nous battre, à combattre, à vaincre—comme nos forces de défense l’ont fait à Tombouctou, Boulekessi, Sirakorola, Tringa Marena, Sandaré, au Burkina Faso et au Niger. L’Alliance des États du Sahel poursuivra son avancée, et l’Afrique progressiste avec elle. Nous pourrons plier, mais jamais rompre.
Ceux qui veulent endeuiller nos fêtes ont échoué, car nous avons compris. L’ennemi, à l’agonie, s’agite dans ses dernières convulsions. Cela aussi, nous l’avons compris. Nos morts ne sont pas morts. Gloire à nos martyrs pour le sacrifice ultime. Prière pour nos défunts, en ce jour de l’Aïd el-Kébir.
Alassane Souleymane
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