
Sa ruse a consisté à commenter une attaque contre les positions de nos FAMa en l'illustrant avec des images de drone datant de plusieurs mois et prises dans un tout autre contexte. Ce média, comme bien d'autres du même acabit, n'a pas cessé ses manœuvres, surtout en ce début de juin, une période choisie par les GAT pour lancer des attaques tous azimuts à travers le Mali.
Mal leur en a pris, car la riposte des FAMa a été foudroyante, de Bafarara dans la Région de Kayes à Tessit dans la Région de Gao, en passant par Mahou (Région de Koutiala) et bien d’autres localités. Ces groupes armés, leurs relais médiatiques et leurs sponsors se retrouvent désemparés, eux qui espéraient gâcher la sublime fête de l'Aïd El Adha. Ceux qui empruntent le chemin de Dieu, mettant la religion au service de l’homme et de la société, ont toujours la baraka du Tout-Puissant. Les desseins funestes finissent toujours par fondre comme beurre au soleil.
Dans la guerre de l'information, on exploite la faible sauvegarde de la mémoire, accentuée par la profusion d’informations et d’images. Fort heureusement, nos opinions nationales, ancrées dans nos valeurs sociétales et notre riche histoire façonnée par l’héritage d’empires et de royaumes glorieux, ne se laissent pas duper par la première image ou capture d’écran relayant une fake news, même sous forme de deepfake sophistiqué. On se souvient ainsi de leur tentative de créer un charnier à Gossi et ailleurs comme pour nous jouer le coup du charnier de Timisoara. Le Mali n’est pas la Roumanie.
Le progrès du numérique a cela d’avantage qu’il a démocratisé l’accès à l’information et offert à chacun les outils pour mieux comprendre les mécanismes de décryptage médiatique, rendant l’analyse accessible même aux analphabètes. Car celui-ci, lorsqu'il ne peut pas lire une information, peut l'entendre d'un "alphabète" altruiste qui la lui traduit dans une langue qu'il comprend. C’est pourquoi, tous les utilisateurs et acteurs des réseaux sociaux ne sont pas mauvais. La réglementation de ces plateformes permet à nos États, mais aussi aux citoyens, de distinguer la vérité de la manipulation dans un espace infesté par les armées de la désinformation.
On est loin de janvier 2013, époque où les médias internationaux dominaient nos opinions au détriment des médias nationaux. À cette époque, il était facile d’accréditer l’idée qu’un chef rebelle, aidé de groupes terroristes, pouvait "prendre la Région de Mopti avec 400 pick-up, s’installer à l’aéroport de Sévaré, avancer sur Bamako et continuer vers Dakar sur l’Atlantique pour imposer un émirat".
Ce temps où ces fables se faisaient facilement avaler est révolu. Nos États, leurs armées, les médias publics et indépendants investis d’une philosophie de service public, ainsi que les citoyens engagés—sans tomber dans l’activisme toxique—sont désormais en ordre de bataille pour défendre la patrie, notre espace sahélien et protéger nos souverainetés.
Nos FAMa ont assuré lors de ces fêtes, et les Maliens l’ont ressenti. Toutes nos forces de défense et de sécurité ont été en alerte maximale durant ce long week-end de Tabaski, et la vigilance était de mise. La riposte infligée à l'ennemi fut foudroyante, avec la destruction massive de caches logistiques et la mise en déroute de groupes armés. Sur terre comme dans les airs, l’opération fut retentissante et démontre la montée en puissance de nos FAMa. La lutte, comme l’a affirmé le Chef de l’État après la prière de l’Aïd el-Kébir, sera implacable contre l’ennemi—"en tous temps, en tous lieux, en toutes circonstances et sans esprit de recul".
La guerre de l’information nous est imposée, mais nous pouvons nous féliciter d’avoir su en changer les paradigmes depuis la rectification de la Transition qui entame sa quatrième année avec de profonds changements opérés dans plusieurs secteurs vitaux du pays. Les narratifs étrangers ne passent plus comme une lettre à la poste.
Le Mali et les États du Sahel construisent désormais leur propre discours, en accord avec nos réalités sociétales, notre mode de gouvernance, et surtout fondé sur la vérité, la cohésion sociale et nationale—socles de notre destin commun.
Nous sommes le Mali, nous sommes l’AES, nous sommes le Sahel, nous sommes l’Afrique. Nous sommes en guerre pour notre liberté et notre souveraineté. Ensemble, contre un ennemi commun que nous connaissons bien—et contre lequel, unis, nous vaincrons.
Alassane Souleymane
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