
Cette fête marque la fin du mois de Ramadan. À
l’occasion, des gens cotisent de l’argent pour acheter des bœufs qu’ils
abattent la veille dans les rues, dans la cour des services, dans les lieux
publics et même les espaces verts. Les bouchers d’un jour abandonnent sur place
les sous-produits et autres déchets d’abattage des animaux.
Samedi matin. Dès 10 heures, on voyait des
gens s’affairer autour de carcasses de bœufs partout dans les rues à Kalaban
coura, en Commune V. Dans une cour inhabitée, les membres d’une tontine
tournent autour d’un taureau qu’ils venaient abattre. Des seaux remplis d’eaux
sont alignés. L’eau servira à nettoyer la viande et les traces de sang. «Pour dépécer
l’animal, nous avons engagé une équipe de bouchers professionnels.
Ils savent
comment faire évacuer les déchets», rassure Fadiala Kamissoko, l’initiateur de
la tontine. «Après abattage, nous mettons les déchets dans
des poubelles ou dans des sacs en plastique que des gens récupéreront pour
leurs champs où ils serviront de fumure organique», assure le responsable de
cette équipe, Bengaly Sangaré.
Non
loin du pont des Martyrs, à proximité de la station service Shell, des bouchers
rangent des tas de viande. Les mains tachées de fientes d’animaux, Sékou Bah
explique que les déchets entassés vont rester sur place pour un bout de
temps avant d’être enlevés. «Après, nous allons nettoyer proprement tous
les lieux», précise-t-il. À la direction de l’Institut national de prévoyance
sociale (INPS), au Quartier du fleuve, les bouchers déversent les déchets dans
les caniveaux espérant qu’ils seront emportés par les eaux de ruissellement.
Pourtant, l’abattage des animaux dans notre
pays est règlementée par la loi. «Tous les animaux doivent normalement être
abattus à l’abattoir. Mais, nous sommes dans une situation exceptionnelle où la
viande doit être plus proche des gens», précise le directeur national des
services vétérinaires, Dr Drissa Coulibaly.
La directrice régionale des services vétérinaires du District de Bamako assure que ses agents veillent au grain. «Au niveau de chaque commune, nous avons une équipe chargée de l’inspection de la viande. Nous avons effectué des inspections dans beaucoup de services publics surtout les points de regroupements». Mme Djimdé Djénéba Dougnon déplore le fait que les animaux sont abattus n’importe comment et que les mesures d’hygiène ne sont pas respectées dans la majorité des cas. Et pis les déchets ne sont souvent ramassés que deux semaines après la fête.
Makan SISSOKO
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