
Photo des participants à l’ouverture des travaux
On ne cessera jamais de le répéter. Le Mali enregistre une crise multidimensionnelle qui remonte à 2012. L’année dernière a été marquée par la persistance de cette crise qui a entravé et fragilisé l’accès aux services sociaux et aux actions humanitaires. À cela s’ajoutent, les conséquences du changement climatique. Au-delà de ces contraintes, les Organisations non gouvernementales internationales (Ongi) ont joué un rôle crucial en apportant leur soutien aux populations et à travers une mobilisation sans relâche pour répondre aux urgences et accompagner les dynamiques locales de développement.
Ainsi, à l’initiative du Forum des Ong internationales au Mali (Fongim), 82 Ongi sur 110 ont présenté, hier dans un hôtel de la place, le 2è rapport de leurs réalisations au Mali. Le document reflète les contributions importantes des Ongi dans les secteurs de l’éducation, de la santé et nutrition, de l’eau, l’hygiène et l’assainissement, de la protection, de la sécurité alimentaire, les abris et les articles ménagers essentiels. Il met en lumière les efforts déployés pour répondre aux défis multidimensionnels au Mali en 2024 avec des résultats significatifs.
Le document témoigne de l’engagement continu des organisations sur le terrain aux cotés des communautés en soutien aux efforts du gouvernement. Le rapport documente aussi les réalisations des Ongi au Mali en 2024. Il est important de préciser que plus de 2 millions de personnes (enseignants, élèves) avaient besoin d’une assistance en matière d’éducation d’urgence, selon le Plan de réponse humanitaire (HRP) de 2024 des Ongi concernées.
Au cours de la même période, elles ont apporté soutien à plus de 1.589 écoles à travers le pays. Plus de 519 salles de classes ont été réhabilitées, soit construites par leurs efforts, offrant des environnements d’apprentissage plus sûrs. Ils sont 4.786 enseignants à bénéficier des formations pour renforcer la qualité de l’enseignement. Les actions des Ongi ont également permis la réinscription de 132.512 enfants dans le système scolaire et la distribution de kits scolaires à plus de 136.214 enfants. Selon les Ongi, 3,5 millions de personnes avaient besoin de soins de santé en 2024. Plus de 85.000 femmes étaient concernées par les cas de malnutrition aigüe. Ces statistiques, plus parlantes, sont loin d’être exhaustives. Les Ongi ont aussi pu mobiliser 277 milliards de Fcfa pour venir en aide à plus de 4 millions de personnes. Elles ont employé 6.347 personnes dont 5.977 Maliens et 370 expatriés. Le Fongim a aussi transformé des vies.
Le président du Fonfim Mamadou Diop a rappelé que l’année 2024 a été jalonnée par de multiples défis. L’insécurité a restreint l’accès humanitaire, tandis que la baisse des financements et les contraintes logistiques et administratives ont accentué les difficultés, a-t-il constaté. Nonobstant cette situation, 169 projets ont été mis œuvre, en étroite collaboration avec 170 organisations nationales et 70 services techniques de l’État dans différentes régions couvertes par l’aide humanitaire d’urgence et des initiatives de développement à long terme.
Cette dynamique, selon lui, témoigne de la force des partenariats et de la confiance des acteurs locaux. «Notre ambition est de continuer à sauver des vies, à bâtir un avenir plus résilient et inclusif pour le Mali», a déclaré Mamadou Diop. Et d’ajouter que ce 2è rapport est le reflet d’un engagement collectif, la promesse de renforcer la confiance, de travailler main dans la main, de donner aux communautés les moyens de leur propre avenir et le témoignage concret de l’impact des organisations au service des populations.
De son côté, le directeur général adjoint de l’administration du territoire, Moussa Pamanta, expliquera que depuis de nombreuses années, les Ongi travaillent avec le gouvernement pour répondre aux besoins humanitaires, sociaux et économiques. Leur rôle est essentiel dans le développement, la promotion des droits de l’Homme et l’amélioration des conditions des populations reconnu à l’échelle nationale et internationale.
Il a aussi soutenu que le rapport constitue un précieux témoignage des réalisations des Ongi et met en lumière l’impact de la fructueuse collaboration entre celles-ci et les services de l’État.
Le Fongim a vu le jour en 2010. Son objectif est de coordonner ses activités en conformité avec les politiques et stratégies nationales, de faire un plaidoyer auprès des autorités, mais aussi des Partenaires techniques et financiers (PTF) et de la société civile. Ses membres interviennent dans le développement, l’humanitaire, la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.
Sidi WAGUE
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