
L’année 2022 a été consacrée à
l’amorce du redressement de la gestion de l’Agence de gestion du fonds d’accès
universel (Agefau). Cela, à travers la moralisation des dépenses, la correction
des écarts de gestion des ressources humaines, la conclusion et l’inauguration
des projets d’infrastructures en souffrance de réception définitive. C’est ce
qui ressort de la 7è session du conseil
d’administration de l’Agence, tenue hier à la Primature sous la présidence du
chef du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga.
C’était en présence du
directeur de l’Agefau, Boubacar Sacko et des administrateurs. Le conseil a
examiné les rapports du commissaire aux comptes au titre des exercices 2020 et
2021 et évalué l’état d’exécution du budget de l’année précédente au 31 décembre
2022. Aussi, les administrateurs ont-ils procédé à l’examen et l’adoption du
projet de budget de l’exercice 2023. Ils ont été également informés de la
situation des impayés de l’opérateur Atel.S.a et de l’actualisation de la stratégie
nationale de l’accès universel de 2009.
Le projet de budget de
l’Agefau au titre de l’exercice budgétaire 2023 est arrêté en recettes et en dépenses
à 37.026.360.168 Fcfa contre 26.710.214.293 Fcfa en 2022, soit une hausse de
39%. Cette augmentation est essentiellement due au report des projets de
l’exercice 2022 pour un montant d’environ 18,8 milliards de Fcfa. Le budget d’investissement de l’Agence au titre
de 2023 affiche une augmentation de 44% par rapport à l’exercice 2022. Les dépenses
d’investissement représentent 88,26% des dépenses totales de l’Agence en 2023,
a précisé le président du conseil.
Dr Choguel Kokalla Maïga a
expliqué que les documents soumis à
l’examen des administrateurs, rendent compte de la gestion financière de
l’Agence de 2020 et 2021 et donnent l’état des actions réalisées et celles prévues
en 2023. Cela s’inscrit dans le cadre de la gestion vertueuse des ressources
publiques, chère au président de la Transition et retenue comme un principe
essentiel dans la gouvernance de rupture du Mali Kura. «La gestion du Mali Kura
nous exige un comportement exemplaire face aux biens publics et nous fait obligation de rendre
compte de notre gestion», a-t-il insisté.
Selon le chef du
gouvernement, les résultats provisoires des audits du contrôle général des
services publics (Cgsp) ont conclu à des écarts de gestion nécessitant des
actions correctives en vue d’assainir la gestion des fonds de l’Agefau. Il a
relevé que l’Agence avait pris un grand retard dans la concrétisation de
projets porteurs de valeur ajoutée sur l’écosystème numérique de notre pays.
Ainsi, a estimé Choguel K. Maïga, le «moment est donc venu pour elle de remplir
valablement ses missions de desserte du territoire en réseaux de communication».
Et d’ajouter que «l’Agefau est une structure qui, contrairement à d’autres établissements
publics à caractère administratif (EPA), n’a pas un problème de trésorerie.
Nous devrons donc voir grand en conformité avec l’étendue de notre territoire
et des attentes de nos populations en planifiant rigoureusement les activités
de développement des TICs en zones rurales».
Pour l’exercice 2023,
plusieurs activités sont programmées
dont celles relatives à l’extension de la couverture réseau, l’accès aux
services de télécommunications des collectivités territoriales, l’Université
virtuelle du Mali. Il y a aussi le projet de centres d’accès universel
conteneurisés, de Cases Wifi mobiles et la mise en place de points d’accès Wifi
dans les hôpitaux, les universités, l’aéroport international Modibo Keïta
Bamako-Sénou et certains espaces publics. Ce n’est pas tout.
Autres projets
importants sont la mise à niveau de 113 centres d’accès universel et 100 cases
Wifi, la construction du siège de l’Agefau, la connexion des unités de la
police et de la gendarmerie et la digitalisation des documents de transport.
D’après le Premier ministre, ces grands investissements, une fois réalisés,
permettront le développement de l’accès et des services des technologies de
l’information et de la communication dans notre pays. Ils contribueront également
à l’amélioration des conditions de travail des agents de l’Agence.
Ces investissements
traduisent la détermination de l’Agefau à renouer avec la croissance et la
performance exigée par ses sessions. Leur réalisation dépendra principalement
du respect obligatoire par les opérateurs de licence de télécommunications, des
exigences de réalisations des réseaux d’accès et de service universel. Le fonds
du service universel doit principalement être orienté vers le développement
inclusif et progressif des zones rurales « blanches » du territoire. « Au
demeurant, la contribution de l’Agefau au développement de l’écosystème numérique
du territoire est fortement attendue. L’impact des réalisations futures de
l’Agence va donc assurer un développement social et économique progressif de
notre pays», a indiqué Choguel Kokalla Maïga.
À cet effet, il a exhorté la
direction à veiller sur la gestion de l’Agence pour l’orienter en permanence
sur la concrétisation des objectifs visés par la Stratégie nationale de
promotion du service et de l’accès universel. Le président de l’Amrtp et le
directeur général de la SMTD, tous partenaires naturels et techniques de
l’Agefau, ont été invités par le Premier ministre à assister à la présente
session afin que les questions de financement du fonds d’accès universel et
d’implication technique des opérateurs de télécommunications soient maîtrisées.
«L’Agefau est au rendez-vous du développement du Mali à travers sa contribution à la numérisation du territoire. Le conseil d’administration nous a rappelé à nos missions et de traduire en actions concrètes, le Programme d’action gouvernemental», a expliqué Boubacar Sacko à la fin des travaux.
Babba COULIBALY
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
Placée sous le thème : « Jeunesse engagée : apprendre et innover pour relever les défis de l’employabilité des jeunes du Mali », la 16ᵉ convention groupée de la zone 4 (Z4) de la Jeune Chambre Internationale (JCI) du Mali s’est tenue samedi dernier, au Centre de formation des collectiv.
Ils sont 512 déplacés provenant des régions les plus affectées par la crise sécuritaire à trouver refuge au Centre Mabilé, au cœur de la capitale malienne. Bien qu'insuffisant, le soutien des acteurs humanitaires locaux et internationaux réconforte ces sinistrés Situé en Commune VI du D.
5.000 emplois verts potentiels à identifier, trois propositions de politiques publiques à rédiger et un guide sectoriel à produire. Ce sont quelques objectifs phares du projet «Initiative pour promouvoir l’économie verte et la création d’emplois verts au Mali», officiellement lancé, mer.
Le constat a été fait par le ministre des Mines, Amadou Keïta, qui a visité les lieux la semaine dernière.
La 5è session du comité de pilotage du Programme de développement de la zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de Koulikoro et péri-urbaine de Bamako (PDZSTA-KB) s’est tenue, hier, dans les locaux du ministère de l’Agriculture..