
L’objectif est d’assurer une meilleure insertion du commerce dans l’économie régionale et internationale
C’était en présence
de plusieurs membres du gouvernement, dont celui de l’Industrie et du Commerce,
Mahmoud Ould Mohamed, des représentants du corps diplomatique et des
organisations régionales et internationales accréditées au Mali.
Cette journée, organisée par l’Agence pour la promotion des
exportations (Apex Mali), avait pour objectif général de favoriser le développement
des exportations du Mali à travers une meilleure appropriation de la SNDEX par
les acteurs publics, privés et les partenaires techniques et financiers en vue
notamment de la mobilisation du financement de la mise en œuvre de son plan
d’action 2022-2025.
Pour le directeur général de l’Apex-Mali, la balance
commerciale de notre pays est chroniquement déficitaire. En vue de réduire ce déficit
et dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique nationale de développement
du commerce (PNDC), l’Apex Mali, a sollicité l’appui technique du Centre du
commerce international (CCI) qui nous a permis d’élaborer, avec l’implication
des acteurs concernés par le commerce extérieur, la feuille de route pour le développement
des exportations du Mali, a souligné Massoudou Cissé. Selon lui, ce document a
servi de base à l’élaboration du document de la Stratégie nationale de développement
des exportations du Mali et son Plan d’action 2022-2025.
Sur les 113 actions envisagées par ce Plan, l’Apex Mali est
impliquée dans 89 actions, dont 36 pour lesquelles elle est la première
responsable, a précisé son directeur général. Et d’ajouter que ces actions
constituent des réponses aux défis liés au contexte actuel marqué par les
crises sanitaire, économique et sécuritaire. À ce propos, Massoudou Cissé a
fait savoir que le gouvernement, à travers le ministère de l’Économie et des
Finances, a financé la première année de la mise en œuvre de la SNDEX à hauteur
de 1,05 milliard de Fcfa.
Néanmoins, a-t-il signalé, les besoins restent encore
énormes et des efforts supplémentaires sont demandés pour couvrir les actions
prioritaires évaluées à hauteur de 3,01 milliards de Fcfa au titre de la première
année de mise œuvre du Plan d’action de la SNDEX. Le premier responsable de
l’Apex Mali a ainsi invité les participants à réfléchir à la façon dont ils
peuvent contribuer à la mise en œuvre de cette stratégie qui est la pierre
angulaire pour relancer le commerce au Mali.
Pour sa part, le ministre de l’Industrie et du Commerce a
rappelé que l’élaboration de la SNDEX du Mali et son Plan d’action 2022-2025
s’inscrivait dans les orientations de la PNDC. Selon Mahmoud Ould Mohamed,
l’objectif est de tirer profit de l’appartenance du Mali à plusieurs unions économiques
et douanières ainsi que des préférences commerciales mises en place par
certains pays partenaires.
En outre, a-t-il poursuivi, la SNDEX arrive au moment où le
marché unique africain, la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF),
entrera dans sa phase opérationnelle en octobre prochain. Selon le ministre,
l’accès préférentiel à ces marchés et l’appartenance à des espaces intégrés
devrait lui permettre d’assurer une meilleure insertion de son commerce dans l’économie
régionale et internationale, de favoriser son développement économique durable
et de contribuer à la réduction de la pauvreté. C’est pourquoi, dira-t-il, le
gouvernement, en approuvant la SNDEX, entend surmonter les difficultés liées
aux crises multidimensionnelles à l’effet d’offrir des opportunités nouvelles
et de développer les filières à fort potentiel d’exportation.
Les dix filières prioritaires retenues pour la première phase sont celles qui permettraient d’amorcer la transition vers une économie de transformation axée sur la création de valeur ajoutée, la compétitivité et la durabilité. Il s’agit des filières coton, textile et habillement, bétail et viande, cuirs et peaux, mangue, karité, gomme arabique, sésame, anacarde, patate douce et tourisme.
Amadou GUÉGUÉRÉ
Rédaction Lessor
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