
Peu de restaurants ouvrent leurs portes les jours d’après fête
Après les fêtes musulmanes
(ramadan et Tabaski) manger dans un restaurant à Bamako relève du parcours du
combattant. La situation est encore pire pour l’Aid El Kebir ou la fête du
mouton.
Si la reprise du travail dans les services a été immédiate après la
fête, tel n’est pas le cas pour les restaurateurs et autres gargotiers. Ceux-ci
attendent plusieurs jours pour rouvrir leurs restaurants, obligeant certains
travailleurs de l’administration publique et des services privés à «jeûner».
Hier, notre équipe de
reportage a fait un tour en ville pour faire le constat. Le Quartier du fleuve
abrite plusieurs services publics et privés. Il y a par exemple les directions
générales de l’énergie du Mali (EDM-SA), de l’Institut national de prévoyance
sociale (INPS), de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP). Ces
services publics emploient des centaines de personnes, dont la plupart vont aux
restaurants à la pause de midi.
Mais depuis lundi, jour de
reprise du travail, ces travailleurs ont du mal à se restaurer. «J’ai cherché à
manger en vain. Aucun restaurant dans le secteur n’était ouvert. J’ai été
obligée de continuer la journée le vendre vide», témoigne un agent de l’AMAP.
Son collègue a eu plutôt une astuce pour éviter le «jeûne forcé». «Ma femme a
préparé à la maison et je suis venu au service
avec mon plat. Je vais continuer comme ça jusqu’à ce que les restaurants
reprennent leurs activités normales», dit-il.
Croisé dans une rue étroite
du Quartier du fleuve, Bamoussa Ballo est à la recherche d’un restaurant. «Je
suis un client fidèle d’un restaurant. Mais il n’y a personne là-bas. Trois
jours après la fête de Tabaski, les portes sont toujours fermées. Je suis en
train de chercher un autre restaurant dans le secteur mais j’ai l’impression
que tout est encore fermé», déplore-t-il.
«C’est vraiment la misère. Je suis obligé de rester le ventre creux
jusqu’à la descente», poursuit notre interlocuteur.
Le constat est de même dans
le Grand marché de Bamako. Les restaurants comme la plupart des magasins sont
fermés. Un restaurateur que nous avons rencontré préfère attendre plusieurs
jours pour reprendre les activités. «Deux ou trois jours après la fête, je ne
compte pas rouvrir mon restaurant pour éviter les pertes. Le marché n’est pas
encore animé. La plupart des gens qui sont là, retournent à la maison pour
déjeuner», explique notre interlocuteur.
Cependant, ce restaurant qui
est l’un des plus fréquentés du secteur a ouvert pour effectuer un service
minimum. À cet effet, c’est seulement quelques tables qui ont été aménagées pour recevoir les clients.
«Après la fête, la reprise des activités
est timide dans la première semaine. Il y a peu de clients. C’est à partir de
lundi prochain que nous envisageons d’effectuer le service habituel», dit
Mamadou Diallo, le seul serveur qui était sur place au passage de notre
équipe de reportage.
À un jet de pierre se trouve un autre grand restaurant. Mais son promoteur a préféré attendre quelques jours pour servir les clients.
Ces derniers étaient
d’ailleurs nombreux à venir jeter un coup d’œil avant de rebrousser chemin, le
ventre creux. «Nous avons voulu faire le service minimum. Mais nous n’avons pas
maintenant le personnel pour le faire.
Donc, nous attendons le bon moment pour ouvrir», précise le patron des lieux.
Le constat général est que les travailleurs vont encore galérer avant la reprise des activités des restaurateurs. Pour éviter de passer la journée le vendre vide, le mieux est d’apporter son plat préparé avec soins à la maison.
Babba COULIBALY
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