Des clients devant les guichets d’une banque de la place
À la Banque internationale pour le Mali (BIM S.A)
située le long du boulevard de l’Indépendance,
il y avait très peu de personnes devant les guichets. Le responsable des
opérations et traitement par intérim, Boubacar Diallo, explique les raisons de
cette morosité. «La fête s’étend sur trois
jours au Mali.
En général, la plupart de nos clients retirent un maximum
de liquidité pour pouvoir faire face aux dépenses de ces trois jours. Ça a été
toujours comme ça depuis que j’ai commencé à travailler dans cette banque», croit savoir notre interlocuteur.
Au niveau de la Banque nationale du développement agricole
(BNDA), les clients n’étaient pas non
plus assez nombreux. Et pourtant, le personnel affichait le grand complet. Nous
avons remarqué que tous les guichets étaient ouverts, mais les clients se
faisaient très rares.
«C’est une reprise très timide. La plupart des clients
sont allés fêter au village», confie Moussa Camara, responsable de la
communication de la BNDA. Selon lui,
depuis vendredi (jour férié), sa banque avait pris toutes les
dispositions pour satisfaire les clients.
La situation de morosité était presque pareille dans toutes les autres banques que nous avons visitées. Si le personnel était sur place, par contre les clients se comptaient sur les doigts d’une main. Mais cette situation ne saura prospérer, car l’économie et les finances d’un pays sont liées en grande partie aux activités bancaires.
Babba COULIBALY
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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