
Le Comité national de labellisation des
produits locaux en indications géographiques et en marques collectives
(CIGMAC-Mali) a, au cours de sa 4è session, validé les cahiers des charges et
les projets d’arrêté de reconnaissance nationale du «Bogolan fini du Mali» et
du «sel gemme de Taoudénit» en indication géographique. La réunion s’est tenue,
hier au ministère de l’Industrie et du Commerce, sous la présidence du
ministère en charge de l’Industrie, Mahmoud Ould Mohamed, en présence de son
collègue de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du
Tourisme, Andogoly Guindo.
Un label est un passeport pour un marché, a
introduit la directrice du Centre malien de promotion de la propriété
industrielle (Cemapi). «Il donne une identité à nos produits, permet de
différencier les produits du terroir malien des produits d’autres terroirs de
la sous-région par exemple», a précisé Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré. Il
s’agit, en organisant ces travaux visant à labelliser le «Bogolan fini du Mali»
et le «sel gemme de Taoudénit» en indication géographique pour pouvoir
revendiquer la paternité de ces produits et leur appartenance au terroir
malien, a expliqué la patronne du Cemapi.
«Ces deux produits spécifiques qui
jouissent d’une réputation tant sur les marchés nationaux qu’internationaux
peuvent être aujourd’hui compétitifs et gagner en valeur ajoutée, si nous nous
engageons justement dans la démarche de labellisation pour valoriser nos
produits locaux», a-t-elle insisté, avant de souligner que le label sert à
différencier nos produits de ceux des concurrents.
En plus de la labellisation du «Bogolan du
Mali» et du «sel gemme de Taoudénit», le Mali a obtenu en juin 2021 auprès de
l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), sa toute
première Indication géographique protégée : l’échalote de Bandiagara ou «Bandiagara
Jaban», a salué le ministre de l’Industrie et du Commerce.
Pour
lui, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec) offre de meilleures
perspectives pour l’essor du commerce interafricain. C’est pourquoi, il importe
que le Mali participe pleinement, tant par la quantité que par la qualité, aux
échanges commerciaux de produits locaux à forte valeur ajoutée et jouissant
d’une réputation répondant à l’aspiration du marché à travers les Indications
géographiques (IG) et les Marques collectives (MC).
Ce qui passe, à en croire Mahmoud Ould
Mohamed, par l’instauration d’une véritable dynamique de labellisation et de
protection de nos produits locaux, à travers des labels forts et compétitifs.
Cette volonté ne sera possible sans l’engagement collectif des membres du
Comité à faire du CIGMAC-Mali une instance stratégique et opérationnelle,
a-t-il souligné.
En la matière, a insisté le chef du département du Commerce,
pour qu’un produit soit enregistré et protégé en IG, il doit être au préalable
reconnu dans son pays d’origine comme IG par un acte juridique ou administratif
de l’autorité compétente. D’où l’invitation aux membres du Comité à accorder
une attention particulière aux documents qui leur sont soumis en vue de
permettre au Mali de soumettre très prochainement des documents de qualité à
l’enregistrement auprès de l’OAPI.
De son côté, le ministre de l’Artisanat, de la
Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a félicité les
initiateurs de cet événement qui, selon lui, ont eu la merveilleuse idée
d’aller à la labellisation de nos produits locaux. Andogoly Guindo espère que
cette cérémonie va marquer le point de départ d’une série de labellisation.
Pour que nos produits locaux trouvent de la valeur ajoutée sur l’échiquier
africain et mondial.
A. GUEGUERE
Rédaction Lessor
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