
«Je ne consomme jamais ces boissons, j’ai été contraint à le
faire une seule fois, car un proche avait insisté. Je n’ai même pas terminé la
canette. Rentré à la maison, j’ai eu une insomnie suivie d’un malaise.
Après,
j’avais des reflux gastriques», explique Amadou Sow qui dit avoir eu l’idée de
rejoindre une clinique située non loin de chez lui pour se faire ausculter. Résultat :
sa tension artérielle était montée de plusieurs crans. Le medecin demande alors
à savoir ce qu’il a mangé. «Je n’ai pas mangé grande chose. J’ai juste bu cette
boisson énergisante», répond notre interlocuteur.
La nutritionniste Dakono Suma Alexia explique que les
boissons énergisantes contiennent beaucoup de composés organiques qui excitent
le consommateur. Il s’agit, entre autres, de la caféine qui est une substance
psychostimulant, de la taurine, de beaucoup de sucre.
«La consommation
excessive de ces boissons énergisantes peut à long terme causer des problèmes
de santé dus en grande partie à la caféine qu’elles contiennent», prévient
l’experte.
Il s’agit, selon elle, de
l’impuissance sexuelle pouvant entraîner l’infertilité. Elle réduit considérablement
les chances de tomber enceinte pour les femmes, car elle diminue l’activité des
trompes de Fallope qui transportent les ovules jusqu’à l’utérus.
Combinées à
l’alcool, elles entraînent l’arythmie et l’obésité. S’y ajoutent les effets indésirables
de la surdose de ses composants, à savoir la tachycardie, les palpitations, la
nervosité, les tremblements, la céphalée, les douleurs abdominales, les nausées,
explique-t-elle.
Représentant de la marque Black Bruin, Abdoulaye Bagouro
Cissé estime que les boissons énergisantes doivent être consommées avec
modération pour ne pas être dépendant d’elles. Comme quoi l’excès de toute
chose est nuisible. Ces boissons énergisantes, dont l’origine remonte au 19è siècle
donnent du tonus et de la vitalité à leurs consommateurs, selon le commerçant
qui plaide pour sa chapelle.
Elles sont depuis quelques moments très sollicitées
dans notre pays. Des campagnes publicitaires faisant leur promotion inondent la
toile, les ondes des radios et les plateaux de télévision. Elles se vendent
partout comme des cacahouètes. On les trouve surtout dans les alimentations,
boutiques, stations-services, gares routières. Il faut noter que la plupart des
Maliens consomment les boissons énergisantes et non énergétiques. Sur le marché
malien, on retrouve ces marques comme Rox Energy Drink, Double Seven, 3
Horses…
Pourquoi cet engouement ? Peuvent-elles avoir des
effets néfastes sur la santé des consommateurs ? En la matière, des précisions
s’imposent. Assis devant son kiosque, le dénommé «Chapé» est vendeur en gros et
en détail de produits divers. De nombreux clients achètent les boissons énergisantes.
«Leur arrivée sur le marché a été une aubaine pour nous les vendeurs.
Je me
fais livrer tous les jours par les producteurs, cela me permet de satisfaire la
forte demande de la clientèle. Avec la concurrence, les clients ont
toujours une préférence. Une consommatrice, qui souhaite garder l’anonymat,
confie : «J’en bois cinq à quatre canettes par jour, ça me met extrêmement
en forme, surtout en début de journée et quand je suis fatiguée. Elles boostent
l’énergie du corps toute la journée», assure confiante la cliente.
Toutefois, elle reconnaît qu’un cardiologue lui a conseillé
de modérer sa consommation ou d’arrêter évoquant des impacts négatifs sur le cœur.
Sur les conseils de ce praticien de santé, elle consomme maintenant deux
canettes par jour.
Notre interlocutrice confesse être addictive malgré les
conseils et les mises en garde du spécialiste. «Si je passe une journée sans en
prendre, je me sens mal à l’aise», explique-t-elle. Selon des experts en
cardiologie, plusieurs études ont démontré l’impact destructeur de ces boissons
sur le cœur notamment chez les jeunes et précisément sur la pression artérielle,
le rythme cardiaque. Elles contribuent aussi à la déshydratation.
Kadiatou OUATTARA
Rédaction Lessor
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
Placée sous le thème : « Jeunesse engagée : apprendre et innover pour relever les défis de l’employabilité des jeunes du Mali », la 16ᵉ convention groupée de la zone 4 (Z4) de la Jeune Chambre Internationale (JCI) du Mali s’est tenue samedi dernier, au Centre de formation des collectiv.
Ils sont 512 déplacés provenant des régions les plus affectées par la crise sécuritaire à trouver refuge au Centre Mabilé, au cœur de la capitale malienne. Bien qu'insuffisant, le soutien des acteurs humanitaires locaux et internationaux réconforte ces sinistrés Situé en Commune VI du D.
5.000 emplois verts potentiels à identifier, trois propositions de politiques publiques à rédiger et un guide sectoriel à produire. Ce sont quelques objectifs phares du projet «Initiative pour promouvoir l’économie verte et la création d’emplois verts au Mali», officiellement lancé, mer.
Le constat a été fait par le ministre des Mines, Amadou Keïta, qui a visité les lieux la semaine dernière.
La 5è session du comité de pilotage du Programme de développement de la zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de Koulikoro et péri-urbaine de Bamako (PDZSTA-KB) s’est tenue, hier, dans les locaux du ministère de l’Agriculture..