Caisse malienne de sécurité sociale : L’ambition de consolider l’espérance chez les assurés

La ministre Diémninatou Sangaré a invité la structure à poursuivre ses missions essentielles en faveur des assurés

Publié vendredi 25 février 2022 à 07:16
Caisse malienne de sécurité sociale : L’ambition de consolider l’espérance chez les assurés

Ces dernières années, la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) se résume à une gouvernance vertueuse, de la méthode, à une santé financière (bien entendu avec l’accompagnement des autorités) pour apaiser ce qui a été décrié à un moment donné comme une crise d’anxiété des pensionnés (le retard dans le paiement des pensions). C’est également une capacité d’innovation qui séduit, mais aussi à répondre aux nécessités et aux urgences de l’heure.

 L’établissement a tenu, hier à son siège, la 17è session de son conseil sur la gestion déléguée de l’Assurance maladie obligatoire (Amo) et la 27è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion était présidée par la ministre de la Santé et du Développement social, Diéminatou Sangaré, en présence du directeur général de la CMSS, Ichaka Koné. Au cours des deux sessions, les administrateurs ont opiné sur les différents documents soumis à leur approbation, essentiellement le projet de budget de la gestion déléguée de l’Amo et celui de la CMSS au titre de l’exercice 2022 et le plan d’actions de l’établissement pour la même période.

Il est important de dire que la CMSS suit aujourd’hui une trajectoire intéressante parce qu’elle est partie, certes il y a quelques années d’un point A un peu sombre (du fait de certaines difficultés connues dans le paiement régulier des pensions) vers un point B plus fluorescent, autrement dit plus lumineux (au regard de la tranquillité d’esprit apportée aux pensionnés et aux prestataires de l’Amo). En tout cas, l’administration actuelle qui a repris le flambeau laisse transparaître dans les intentions et dans les ambitions, cette volonté de consolider l’espérance dans le cœur des assurés.

La ministre de la Santé et du Développement social a rendu grâce à Allah, avant d’exprimer une pensée pieuse pour nos compatriotes civils et militaires qui ont été rappelés à Dieu. «Aujourd’hui, nul n’ignore l’importance de l’Amo dans le dispositif de protection sociale de notre pays, car elle contribue à l’allègement des dépenses de santé des populations couvertes. C’est pourquoi, les plus hautes  encouragent son extension à toute la population à travers l’opérationnalisation du Régime d’assurance maladie universelle (Ramu). Cependant l’engouement actuel autour de ce dispositif et le contexte sanitaire marqué par la pandémie de la Covid-19 ont entraîné une explosion des dépenses»,  a  expliqué Diéminatou Sangaré.

Le projet de budget pour la gestion délégué de l’Amo cette année est équilibré en recettes et en dépenses à un peu plus de 28,9 milliards de Fcfa contre un peu plus de 26,6 milliards de Fcfa, soit une augmentation de plus de 8,6%. à ce propos, la ministre en charge de la Santé a indiqué que ces ressources prennent en compte les activités de la tranche annuelle de la convention d’objectifs et de moyens 2020-2022, conclue entre les administrateurs et la direction générale.

 Diémninatou Sangaré qui sait de quoi elle parle pour avoir été directrice générale de l’établissement a invité la CMSS, en dépit de la crise socio-sanitaire qui ébranle toute la planète terre, à continuer d’assurer ses missions essentielles en faveur des assurés, notamment le recouvrement des cotisations, le paiement régulier des pensions et des prestataires conventionnés.

Pour répondre à cette exigence de qualité et de satisfaction des assurés, la Caisse a notifié aux administrateurs un projet de budget d’un peu plus de 183 milliards de Fcfa pour l’exercice en cours contre un peu plus de 169,2 milliards de Fcfa en 2021, soit une augmentation de 8,15%. La ministre en charge de la Santé a précisé que ce budget s’inscrit dans le cadre du renforcement de la protection sociale et s’appuie sur un plan d’actions. Celui-ci, pour elle, se veut une déclinaison de la convention d’objectifs et de moyens.

Quant au directeur général de l’établissement, il a rappelé les réalisations de l’année dernière et les perspectives pour 2022. Pour Ichaka Koné, il y a un grand chantier de transformation en cours, notamment la mise en place de la retraite complémentaire par capitalisation et un projet d’opérationnalisation des risques au travail. Auparavant, il avait rappelé les efforts de décentralisation et de déconcentration de son service et de bien d’autres initiatives salutaires.

Brehima DOUMBIA

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