Le stade Prince Moulay Abdellah de Rabat sera, ce vendredi, le théâtre d'une confrontation capitale pour l'avenir du Mali dans cette CAN 2025. Après un nul frustrant contre la Zambie (1-1), les Aigles n'ont plus droit à l'erreur. Tom Saintfiet, lucide sur la situation comptable, n'a pas usé de langue de bois : « Nous nous sommes créés un problème... Demain, nous ne devons pas perdre».
En qualifiant le résultat précédent de «problème», Tom Saintfiet place ses joueurs devant leurs responsabilités. Cette autocritique publique semble être une stratégie délibérée pour piquer l'orgueil des cadres. Face à un Maroc porté par son public, le sélectionneur sait que la survie des Aigles passera par une discipline de fer. Son message est double : assurer au minimum le point du nul pour rester en vie, tout en gardant l'ambition de faire chuter le Lion de l'Atlas sur ses terres.
Après avoir manqué d'impact lors de la première journée, la titularisation probable du milieu de terrain de Tottenham, Yves Bissouma, change radicalement la donne. Son retour offre au sélectionneur une meilleure transition entre la défense et l'attaque, ainsi qu'un leadership naturel pour calmer les ardeurs marocaines. Sa présence sera également une menace constante sur les coups de pied arrêtés, cruciaux dans ce genre de sommets fermés.
L'autre motif de satisfaction réside dans la condition physique du groupe. « Il n’y a pas de blessé », a martelé le coach. Dans un tournoi où l'enchaînement des matches pèse lourdement sur les organismes, disposer de l'intégralité de son effectif pour affronter l'ogre marocain est un luxe non négligeable. Cela donne à Tom Saintfiet la profondeur de banc nécessaire pour ajuster ses plans face à l'armada de Walid Regragui.
Face au Maroc, la clé résidera dans la capacité des Aigles à museler les ailes adverses. Tom Saintfiet a laissé entendre que son équipe mettrait « tout en œuvre » pour s'imposer. Tactiquement, cela pourrait se traduire par un bloc médian compact, visant à aspirer les Marocains pour mieux les punir en contre-attaque grâce à la pointe de vitesse des attaquants maliens.
Le verdict du terrain est attendu ce vendredi à 20h GMT. Si le discours de Tom Saintfiet a séduit les observateurs, il doit maintenant se traduire par des actes. Le Mali joue son destin, et avec un groupe au complet et un capitaine affamé, l'exploit à Casablanca semble, plus que jamais, à portée de crampons.
Seibou Sambri KAMISSOKO
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