
Le
lancement solennel a été présidé par Dr Aminata Cissé, hier au Centre de santé
de référence de la Commune VI (CSRef),
en présence des représentants des partenaires techniques et financiers. Les cancers du sein et du col de l’utérus
constituent un problème de santé public.
Ils sont fréquents et représentent 5
cancers sur 10 chez les femmes. Selon une étude, une femme sur huit risque de développer
un cancer du sein tout au long de sa vie et une sur vingt-sept en mourra. La
représentante de MSF, Balki Harouna, a déclaré que son organisation veut contribuer à améliorer l’accès des femmes
maliennes au dépistage et à la prise en charge de ces fléaux.
Pour elle, ces
cancers qui sont les plus fréquents chez les femmes maliennes ne sont pas une
fatalité, car ils peuvent être traités avec des résultats positifs et une prise
en charge rapide. Selon Balki Harouna, leurs équipes travaillent au CHU du
Point G et avec d’autres structures du ministère en charge de la Santé pour
l’accès aux traitements tels que la chimiothérapie, la chirurgie et la radiothérapie.
L’accompagnement de MSF comprend aussi des soins de support, des soins
palliatifs, des visites à domicile et un soutien psychologique et social à
travers une unité de liaison créée spécifiquement pour l’accompagnement
holistique des patients.
Le Pr Ibrahim Tékété, gynécologue, expliquera
que la maladie peut atteindre tout le corps : les yeux, la gorge, le foie,
l’estomac, l’intestin, l’anus, l’appareil génital, les ongles, la peau, mais
parmi toutes ces zones, les cancers de sein et du col de l’utérus occupent la
première et seconde places dans notre pays. Nous sommes reconnaissants envers
le département de la Santé et du Développement social qui, depuis 5 ans, ne ménage
aucun effort pour lutter contre la maladie. Car, ajoutera-t-il, sur 100 cas,
plus de 60 sont dépistés.
Fatoumata Traoré de l’Almac (une association
de lutte contre le cancer), guérie du cancer, a témoigné de la réalité du
cancer. Elle a rappelé avoir souffert de la pathologie et de ses conséquences,
notamment une amputation qui date de 7 ans et un divorce, et de la nécessité de
s’en préserver parce que le cancer peut toucher tout le monde.
Pour sa part, Dr Aminata Cissé a relevé qu’au
Mali, le cancer du col de l’utérus occupe le 1er rang des cancers féminins avec
une fréquence de 26,6% et une incidence de 49,3 pour 100.000 habitants. Les
cancers du col de l’utérus et du sein sont les plus répandus et représentent la
principale cause de mortalité due aux cancers chez les femmes dans les pays en
développement.
Elle indiquera qu’à l’échelle mondiale, le
cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez les
femmes avec environ 604.000 nouveaux cas en 2020. Sur lesquels 342.000 décès
dus à ce cancer en 2020, environ 90%, sont survenus dans les pays à revenus
faibles ou intermédiaires.
Selon ses explications, en Afrique sub-saharienne,
34,8 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués sur 100.000
femmes par an et 22,5 femmes sur 100.000 en meurent chaque année. Et de
rassurer que pour gagner la lutte contre ces deux cancers, l’ONASR, en partenariat
avec MSF, s’engage auprès des autorités communales pour dépister gratuitement
3.000 femmes et assurer la prise en charge des cas diagnostiqués.
Maïmouna SOW
Rédaction Lessor
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