Cet événement a pour objectif de faire découvrir les entrepreneurs et d’encourager les jeunes à aller dans ce secteur
Le directeur général de Sanlam Assurance, Bikiri Makanguilé était l’invité de cette rencontre. C’était en présence de la présidente de Reao Mali, Dr Awa Diarra, et de son vice-président Bakary Camara. Cet événement, qui se veut un cadre d’échanges et de partage, a pour objectifs de découvrir les entrepreneurs et d’encourager les jeunes à aller dans ce secteur. À l’occasion, le conférencier a parlé de l’assurance, de son rôle social et économique pour l’économie malienne. Conformément à ce thème et à l’esprit de la rencontre, il a évoqué son parcours qui lui a permis d’atteindre ce niveau dans l’entreprenariat. Il a expliqué avoir commencé sa carrière en tant que souscripteur depuis 1998. Il a aussi occupé plusieurs postes avant d’être directeur général au Togo en 2009, et ensuite occuper le même poste au Mali en 2014.
Selon le directeur général de Sanlam, l’assurance est un mécanisme par lequel est organisé et mutualisé les risques auxquels sont exposés les personnes physique ou morales appelées assurées moyennant le payement d’une cotisation. Cela, avec la promesse de voir l’assureur faire face aux conséquences financières, en cas de réalisation d’un risque. Et de dire que l’assurance est mal connue alors que c’est un secteur d’activité règlementé.
Dans cette réglementation, a-t-il renchérit, l’assurance est divisée en deux branches, notamment l’assurance vie et une autre non vie. «Nous avons 13 compagnies d’assurance au Mali, 43 cabinets de conseils en assurance, plus de 200 agences générales qui forment le réseau de distribution et plus de 100 milliards de Fca de placements que le secteur de l’assurance gère. Nous avons un volume de prix connecté au cours de l’année 2023 qui est 76 milliards de Fcfa de collecte de fonds qui correspond à 0,59% du Produit intérieur brut (PIB). Cela est faible par rapport à la moyenne africaine», a fait savoir l’invité.
Le patron d’assurance a aussi rappelé que c’est un secteur qui offre des perspectives de carrière, d’investissements et de financements pour l’économie malienne. Bikiri Makanguilé a précisé que c’est un métier pluridisciplinaire qui permet d’apporter la sécurité aux investisseurs, aux entrepreneurs dans le cadre du lancement de projet ambitieux. Et d’ajouter qu’il peut contribuer à l’essor de l’économie et être pourvoyeur d’emplois où tout le monde peut faire carrière.
Il a souligné que leur objectif est de réparer les préjudices ou les dommages faits par l’assuré. «Nous devons communiquer davantage pour faire comprendre au public comment fonctionne l’assurance et ce qu’il représente comme opportunités de carrière pour les jeunes, et son apport dans le financement de l’économie», a-t-il détaillé. Enfin, l’orateur a demandé aux autres assurances de communiquer davantage pour se faire attendre et comprendre pour être irréprochables. Et de leur conseiller à apporter toujours plus de produits pour le besoin de la population.
Le vice-président du Reao Mali a par ailleurs affirmé que le rôle économique et social de l’assurance qui est méconnue se traduit par une désaffection des potentiels clients. Pour Bakary Camara, l’incompréhension mise en lumière annonce un déficit d’information qu’il faut combler. Et de suggérer une collaboration entre l’État et les assurances.
Pour sa part, la présidente de Reao Mali a signalé que l’intérêt du Ceo Talks est de pouvoir sensibiliser la jeunesse qui est l’avenir de ce pays sur les différentes activités qui existent. Dr Awa Diarra a précisé que cela leur permettra de savoir comment y accéder, mais aussi de connaître les avantages et inconvénients. Aux nombreuses questions et interrogations, l’invité a apporté des éclaircissements. Les témoignages de certains assurés ont étayé ces explications.
Fatoumata Mory SIDIBE
L’artisanat malien innove. Sa nouvelle création : les bijoux en argent trempés dans l’or, ont la côte au Mali et au-delà. Adaptés à toutes les occasions (cérémonies sociales ou soirées), ces articles sont prisés pour la qualité et le coût jugé dérisoire : 1.250 Fcfa en gros, contre.
C’est ce que pensent les acteurs de ces secteurs notamment ceux opérant dans la transformation de ces produits. L’approvisionnement correct des industries devant permettra de rendre l’huile alimentaire accessible aux populations à des prix abordables et en continu.
Une étude faite en 2016 par le Projet justice prévisionnelle et réconciliation (Juprec) démontre que 65% des jeunes Maliens expriment une attitude passive face à la corruption et 21% sont admiratifs du phénomène. Ce qui donne un cumul de 86% de nos jeunes compatriotes en besoin d’être sens.
Doté d’un budget d’environ 1,8 milliard de Fcfa, ce projet touchera 60.778 personnes, dont 35.902 déplacés internes, dans les Communes de Djénné, Fakala, Socoura, Sio, Ansongo et Ménaka dans les Régions de Mopti, Gao et Ménaka.
200 opérateurs économiques et structures opérationnelles venant du Burkina Faso, du Mali et du Niger partagent cet espace pendant trois jours.
La contre-saison, suivant l’hivernage, marque une période prospère pour les cultures maraîchères. C'est un moment où les agriculteurs profitent des conditions climatiques plus sèches pour cultiver une variété de légumes..